Le manque de rigueur dans l’observation électorale en exergue

Après le fiasco de tous les observateurs africains, européens et américains qui ont validé trop vite la présidentielle du mois dernier au Kenya, la question de la fiabilité des missions d’observation électorale en Afrique est sujette  à caution. Le délégué à la démocratie et aux droits de l’homme en charge des questions électorales à l’Organisation internationale de la Francophonie,du temps d’Abdou Diouf, Hugo Sada témoigne. Dans un entretien accordé à Rfi, il fait état d’un manque de rigueur et d’efficacité palpable. De son point de vue, les missions d’observation sont désavouées , ce qui constitue  “un des problèmes majeurs de l’observation des processus électoraux en Afrique depuis des décennies”. Selon lui, “dire que l’élection n’est pas crédible, c’est politiquement une décision que les missions d’observation électorale n’ont pas la marge de prendre ou le courage de prendre”. Il relève cependant qu’il y a eu des exceptions comme la mission électorale de l’Union européenne en RDC en 2011 qui a publié un rapport clair, net, courageux. Répondant à la question de savoir s’il ne faudrait pas supprimer lesdites missions d’observation, il nuance son propos. “Si on parle des missions d’observation électorale lourdes, qui arrivent à la dernière minute pour faire un tour de piste et juste regarder les files d’attente des électeurs dans les bureaux de vote, oui. Et maintenant, on sait bien que pour pouvoir contrôler la fiabilité d’un processus électoral, il faut venir bien avant en amont, il faut avoir accès au travail des commissions électorales, au travail des cours constitutionnelles. Et c’est là que ça se joue” assure-t-il.

7 Commentaires

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