La procédure de licenciement intentée par Oxfam contre un de ses employés opposé à un projet de soutien aux homosexuels cache mal l’agenda et l’intolérance de certaines Ong soucieuses de promouvoir des valeurs totalement en déphasage avec nos convictions humanistes et croyances religieuses, dans notre propre pays.
L’Ong Oxfam, consortium d’organisations mondialement célèbre pour ses activités visant à lutter contre la pauvreté dans les pays sous-développés, à favoriser un commerce plus équitable au profit des producteurs agricoles et industriels du Tiers monde, est également active dans la promotion d’une catégorie particulière d’individus : les homosexuels. Notamment ceux qui sont employés dans ses réseaux.
Cette tendance a été dévoilée hier par nos confrères du quotidien Enquête. Elle a été amplifiée par la lettre rendue publique, hier dimanche, par un de ses employés ayant refusé de suivre les directives de la hiérarchie et qui se trouve, pour cela, menacé de licenciement devant l’inspection du travail. L’employé en question, Élimane Haby Kane, relate l’affaire en ces termes.
«Vendredi 28 juin, vers 9.00. Oxfam International a envoyé un email commun à tous les agents d’Oxfam intitulé «Lettre d’amour» dans lequel il est question de la condition des Lgbti dans l’organisation et de la nécessité de les promouvoir, de leur donner des postes de responsabilité, de renforcer leur leadership dans les pays du Sud, et la lettre se termine par une menace aux pays et agents qui refuseraient leur solidarité à cette nouvelle vision d’Oxfam de quitter la confédération».
(…) «À la lecture de l’email je décide d’y répondre en dénonçant son caractère irrespectueux et violent, en démontrant comment cette injonction est contradictoire aux principes défendus par Oxfam en voulant imposer à tous une vision non partagée. Je décline la lettre et évoque les éventuelles conséquences qu’elle pourrait avoir sur le bureau d’Oxfam au Sénégal et la sécurité des agents», (voir la réplique d’Élimane Haby Kane, in extenso)
Dans cette affaire, il est tout d’abord impératif d’aller au-delà de la personne de monsieur Kane pour mieux appréhender la gravité de la démarche irrespectueuse d’Oxfam dans «les pays du Sud». Sous le couvert d’intentions louables ayant trait à l’instauration de politiques plus justes et équitables au profit des couches défavorisées, Oxfam travaille en souterrain sur un autre front qui ne devait jamais être de son ressort : la modélisation de notre vie sociale et sa transformation sur le modèle dominant de l’Occident. Cette orientation est totalement inacceptable dans un pays d’essence croyante où la promotion d’anti-valeurs religieuses n’a pas sa place. Les pressions exercées sur les employés locaux et visant à les embrigader dans un combat d’arrière-garde sont non seulement intolérantes, et donc, contraires aux idéaux défendus par la confédération, mais elles consacrent fondamentalement un manque flagrant de respect pour des personnes dont la foi religieuse et la moralité ne sauraient cohabiter une seule seconde avec des injonctions pro-gay, pro-lesbiennes et pro-transgenres d’où qu’elles viennent.
Ce scandale Oxfam ne devrait donc pas laisser l’État du Sénégal indifférent, ni même les organisations religieuses qui s’emploient tant bien que mal à arrêter les dérives morales qui secouent notre pays par divers canaux de plus en plus puissants. Il y a lieu pour les autorités sénégalaises de voir de plus près l’agenda caché de certaines Ong locales et internationales qui travaillent étroitement avec certaines ambassades de pays occidentaux pour la promotion de ce qui peut nous différencier des autres…