Chacun de leur côté, le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker et la chancelière allemande Angela Merkel ont pointé ce mardi 29 août l’ampleur des divergences entre l’Union européenne et la Turquie, que les purges réalisées après le putsch raté n’ont fait qu’aggraver.
Pour Jean-Claude Juncker, le constat est clair. « La Turquie s’éloigne à pas de géant de l’Europe », a déclaré ce mardi le président de la Commission européenne devant les ambassadeurs de l’UE réunis à Bruxelles.
Lancées en 2005, les négociations d’adhésion de la Turquie à l’Union européenne sont aujourd’hui au point mort, mais la plupart des pays européens ne souhaitent pas leur suspension formelle, dans le contexte de la lutte antiterroriste et après la crise migratoire de 2015, dépassée grâce à un accord avec la Turquie.
Jean-Claude Juncker soupçonne le président turc Recep Tayyip Erdogan de vouloir rejeter la responsabilité de l’impasse actuelle sur l’Union européenne. « Je crois qu’il voudrait que l’Europe dise qu’elle veut mettre un terme aux négociations pour pouvoir rendre responsable l’Union européenne, elle seule, et non pas la Turquie. Je voudrais que nous nous conduisions de façon à ce que les Turcs remarquent que ce sont eux, c’est-à-dire le système Erdogan, qui rendent impossible l’adhésion de la Turquie à l’Union européenne », a lancé le président de la Commission.
De son côté Angela Merkel s’est déclarée contre l’ouverture des pourparlers pour l’amélioration de l’union douanière avec la Turquie. La chancelière a insisté sur le fait que l’amélioration des relations avec Ankara était liée à la question de l’Etat de droit, qui n’est pas garanti aujourd’hui en Turquie.
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