Pour étouffer la crise au sein du Parti socialiste’, l’ancien ministre, Daouda Faye a invité les protagonistes à se servir des traditions des grandes dé- mocraties
Au cours d’une confé- rence de presse qu’il a animée hier à Dakar pour donner la position de son Parti, Apd-“Agir pour ne pas subir”, l’ancien ministre Daouda Faye est largement revenu sur la crise qui mine le Parti socialiste. Soulignant que c’est un débat de principe qui peut se régler «dans la discussion, les échanges démocratiques, sans violence», Daouda Faye donne la recette, en proposant de faire une revue de l’histoire des démocraties des pays développés. Dans ces pays où généralement le candidat accompagné pendant le premier mandat est reconduit par la même coalition, notamment si la gestion du pouvoir est par- tagée, comme c’est le cas au- jourd’hui. «Je pense que la solution doit venir du traitement du candidat de Benno bokk yakaar pour que le Ps, dans une discussion fraternelle, franche et amicale, mais objective, puisse accepter de l’accompagner à nouveau. Mais, après le second mandat, il faut que tous les partis de Benno bokk yakaar fassent une élection primaire, sans le can- didat terminant son mandat. À partir de ce moment, il peut se dégager un autre candidat qui peut venir de n’importe quel parti de la coalition», a-t-il suggéré. POUR UNE DISTRIBU- TION PLUS DÉMOCRA- TIQUE DES MOYENS ET DES RESSOURCES Toutefois, tous les accords doivent être compilés dans un protocole avant le second mandat, avec une prestation de serment. Selon lui, c’est de cette manière que «nous pourrons certainement retrouver un climat apaisé au sein du Ps et des membres de la coalition Benno bokk yakaar». Par ailleurs, il a jeté un regard sur le Parti démocratique sénégalais qui tangue. À l’en croire, cette situation de chienlit au sein de cette formation est dictée par la présence «pesante et virtuelle» de Wade père et fils dont beaucoup de responsables libéraux ne croient plus au retour. Estimant que c’est sous ce rapport que chacun affiche ses ambitions, le leader du Parti Apd-“Agir pour ne pas subir”, croit néanmoins que la solution pourra incontestablement venir de Me Abdoulaye Wade, leader du Parti. Qui doit aller très vite vers la passation du pouvoir au sein du Parti démocratique sénégalais, «après une large concertation et un processus démocratique». Sur un autre plan, sans épargner l’Apr, Daouda Faye a indiqué que la violence est l’apanage de tous les partis au pouvoir. Parce que le parti au pouvoir a les moins de donner une position, des moyens financiers et économiques et des moyens de convaincre les populations de la localité. Et dans ce sens, chacun cherche à être l’autorité du parti dans sa localité. Pour régler une telle situation, le président peut et doit faire une distribution beaucoup plus dé- mocratique des moyens et des ressources à travers chaque localité
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