MOHAMED SAMB «L’opposition ne joue pas franc-jeu dans le cadre du processus électoral»

Dans une sortie publique qu’il a faite hier, Mo- hamed Samb s’en est pris à l’opposition regroupée au sein du Front pour la défense du Sénégal (Fds)/Mankoo wattu Senegaal (Mws) «non désireuse de jouer franc jeu dans le cadre du processus électoral». Le pré- sident du Cadre de concertation libéral ne comprend pas qu’elle refuse de participer aux travaux auxquels le ministre de l’Inté- rieur les invite. Dans ce sens, il appelle Omar Sarr et ses camarades à savoir raison garder. Car, actuellement, aucun ministre ne peut «trafi- quer des votes». Mieux, «depuis le début, le ministre Abdoulaye Diallo milite et travaille pour la transparence des élections législatives de 2017 et prési- dentielle de 2019». A cet effet, Mohamed Samb exhorte cette opposition à «observer lesrègles qui régissent notre République». Pour un «Sénégal paisible qui continuera de montrer à la face du monde qu’il est un exemple en matière de démocratie». Par ailleurs, le secrétaire général du Cadre de concertation libéral est en total désaccord avec ceux qui «se donnent à cœur joie» après la «non élection» du Pro- fesseur Abdoulaye Bathily, à la présidence de la Commission de l’Union africaine en accusant la diplomatie sénégalaise. Il demande aux Sénégalais de re- considérer «ce soi-disant échec» sans les inviter à s’ouvrir. Visiblement en colère contre le prédécesseur d’Adama Barrow, Mohamed Samb promet de por- ter le combat plus haut. Il va porter plainte contre Yahya Jam- meh devant les institutions onu- siennes pour «les crimes, les tortures et toutes les forfaitures qu’il a commis durant ses 22 ans de règne dans la Répu- blique-sœur de Gambie». M. Samb qui compte regrouper toutes «les victimes de Yahya Jammeh à Dakar», confie qu’une de ses cousines est dé- cédée en Gambie dans des conditions obscures. Mohamed Samb invite les Sénégalais à saluer et «à louer le travail en coulisses» du Président Macky Sall pour le départ de Jammeh, sans verser du sang en Gambie. Car, selon lui, «ce départ va entrainer le retour de la paix en Casamance et endiguer le trafic de bois qu’il encadrait et en- courageait».

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