Me AïssataTall dessine la société de ses rêves

Au cours du lancement de son mouvement samedi dernier, Me Aïssata Tall Sall qui a réussi le pari de la mobilisation, a dessiné un tableau très sombre relevant d’une situation confuse… Elle soutient que «dans un monde politique trouble et dé- voyé, où les enjeux d’intérêts particuliers priment souvent sur l’intérêt général, les acteurs politiques ont la responsabilité de tracer leurs marques, de dé- finir leurs idées, de les élaborer et surtout de les clarifier (…)». La socialiste rêve pour le Sé- négal un modèle de société ancrée dans nos valeurs sociales, morales et spirituelles. «Nous voulons nous fonder sur ces qualités et ces vertus, surtout assurer à notre peuple la maî- trise de son avenir collectif. Nous lutterons ainsi pour promouvoir une société de bien- être, garantissant à chaque citoyen contre les risques publics et sociaux. Nous voulons ainsi une société du bien vivre, qui permet à chacun de s’épanouir, de réaliser ce dont il est capable, d’exercer sa liberté dans le respect de l’autre, d’accéder aux œuvres de la culture et de l’esprit, de donner libre cours à sa créativité. C’est pourquoi, il nous faudra dès à présent, définir le cadre dans lequel s’exercera ce projet», a dressé la mairesse de Podor. Sur le plan social, elle entend lutter contre l’exclusion et la détresse de nos populations, notamment celles des couches vulnérables et fragilisées. «Notre mouvement réaffirme ici, haut et fort, que le principe de solidarité est au cœur des valeurs de justice et de progrès social qui fondent notre vision de la politique», a-t-elle promis. Pour elle, «le développement, c’est donner à chacun d’entre nous, la capacité d’oser son avenir, parce qu’il pourra compter sur un État qui lui ga- rantit la sécurité, une justice équilibrée, un système éducatif efficace, un environnement et un cadre de vie sains, une po- litique de santé efficiente, gé- néreuse et accessible. Il y aura aussi développement, parce que l’on aura élaboré et mis en œuvre des stratégies effi- caces qui répondent à l’impé- rieuse nécessité d’améliorer les conditions de vie de nos populations». Par ailleurs, l’avocate milite pour la transparence dans la gestion du pétrole. «La gestion du pétrole nécessite une trans- parence publique, un débat pu- blic. L’État doit, de façon pé- dagogique, poser le débat avec les autorités compétentes, pour faire savoir au peuple les clauses de ces contrats signés, vu les intérêts et les enjeux qui émanent de ces ressources pétrolières», a-t-elle préconisé.

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