La révolution silencieuse est en marche (Par Papa Mahawa Diouf)

Le 30 juillet 2017, nos concitoyens ont exprimé avec clarté leur engagement renouvelé aux côtés de la majorité de Benno Bokk Yakaar afin de poursuivre l’œuvre d’édification d’une destinée glorieuse tracée par le président Macky Sall pour notre peuple. Ainsi, la «voie politique» empruntée par le Sénégal depuis 2012, vient d’être plébiscitée dans quasiment tous les départements du Sénégal, pour son objectif de rassembler les Sénégalais autour de l’ambition d’introduire notre pays dans le cercle des pays dits émergents.

Grâce à une fine vision de l’histoire, un sens aigu du bien commun et un courage politique inestimable, le Président Macky Sall est en phase de relever le défi générationnel de mener à bien la transition socio-politique, culturelle et économique qui interpelle notre pays depuis plusieurs décennies.

Si le Sénégal a connu des taux de croissance économique relativement élevés depuis son indépendance, ses performances n’ont jamais permis une réduction durable de la pauvreté.

Et notre pays continuait de lutter sans discontinuité contre des maux précis: train de vie dispendieux de l’État, mauvaise hiérarchisation des priorités nationales, pauvreté rurale, faiblesse des infrastructures rurales, crise de l’agriculture et de l’arachide, absence de maîtrise du coût de la vie, faible harmonisation du développement entre le rural et l’urbain, crise de l’enseignement supérieur (risque d’année blanche en 2012), politique énergétique non maîtrisée, politiques sociales pas assez ambitieuses et pas assez structurantes, pour ne citer que cela.

En clair, nos compatriotes voulaient voir les coûts des denrées de première nécessité baisser et être maîtrisés. Ils attendaient un régime qui fasse baisser le train de vie de l’État et orienter les dépenses publiques vers des priorités nationales.

Le Sénégal était en attente d’une puissance publique qui fasse cesser les coupures intempestives d’électricité, et qui oriente l’économie et l’action de l’État au service de l’homme avec un grand H, et qui fasse de nos campagnes, des terroirs où il fait bon vivre. C’est principalement à ces fléaux là que s’attaque énergiquement le chef de l’État depuis son accession à la magistrature suprême.

Rien qu’avec la baisse de la facture téléphonique de l’État, des dizaines de milliards de francs ont été économisés.

Le défi de la maîtrise de l’énergie, préalable à tout projet d’essor économique, est définitivement relevé. Mieux, nous avons propulsé notre pays dans le nouveau paradigme économique et civilisationnel de l’écologique, avec les centrales solaires (à Malicounda, Sinthiou Mékhé et Bokhoul), qui ouvrent l’ère du mix énergétique au Sénégal.

UNE RÉVOLUTION AGRICOLE ET DU MONDE RURALE

En organisant une prise en charge optimale de son agriculture afin d’assurer à notre pays la sécurité alimentaire et l’autosuffisance alimentaire, le Président Sall est en train d’opérer une véritable révolution dans nos terroirs et nos campagnes.

Pour la production arachidière, nous sommes passés de 400 mille à 1 millions de tonnes avec un prix de commercialisation chaque année, un peu plus favorable aux producteurs.

Quant à la production en riz paddy, elle est passée de 400 mille tonnes à 900 mille tonnes en moins de 05 ans, pour un investissement de l’État de près de 74 milliards

Tout ceci ne redressera pas dès aujourd’hui, la balance commerciale de notre pays, mais personne ne peut nier que le Sénégal consacre chaque jour un peu moins de ses ressources à l’importation de riz asiatique.

En 2017, c’est une production de 1,6 million de tonnes de riz qui est attendue. Une progression qui devrait traduire avec éloquence, l’ambition révolutionnaire des autorités qui dirigent notre pays.

Ces résultats obtenus grâce à l’action de l’État sont sans équivoque et ne souffrent d’aucune contestation sérieuse. Mieux, ils méritent le soutien de tous les patriotes soucieux de l’avenir du Sénégal.

Dans le même temps, le Programme d’urgence de développement communautaire (PUDC) qui polarise et fédère plusieurs interventions ministérielles (Agriculture, Energie, Hydraulique, Infrastructures, Entreprenariat et Emploi, Développement social), est en train de créer plus de synergies, d’effets convergents et cumulatifs et de réponses rapides pour lutter contre la pauvreté que nous en avons jamais connus par le passé.

Le PUDC c’est plus de 522 milliards de FCFA dont la mise en œuvre est assurée par le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud).

Pour illustrer l’effet de l’action de ce programme-action, il faut noter qu’entre 1960 et 2012, il y a eu moins de «100 forages» construits à travers le pays, alors que le PUDC, en deux ans, va en construire 198 et 130 châteaux d’eau pour permettre aux populations d’avoir un accès direct à l’eau potable.
Programme décisif dans le redressement progressif de l’inégale répartition spatio-temporelle des infrastructures, et par conséquent, de l’activité économique et des équipements ; et qui va progressivement juguler le phénomène de l’exode rural, avec la macrocéphalie de la densification de l’activité sur la frange occidentale du pays.

Jusque là, 67% de nos compatriotes vivaient de l’agriculture pour ne produire que moins de 10% de la richesse nationale. Un mal qui devenait dangereusement chronique pour notre pays.

Ce déséquilibre socio-économique historique que traîne notre pays depuis des décennies, est en passe d’être redressé grâce à la puissance d’une vision et aux réponses apportées par les politiques publiques actuelles.

790 km de pistes rurales sont en cours de travaux dans 10 régions dont 255 km déjà ouverts à la circulation, pour permettre le désenclavement de plus de 200 villages.

A côté de ce programme, le ministère des Infrastructures a réalisé rien qu’entre 2012 et 2015, près de 2007 km de piste pour 17,5 milliards FCFA d’investissement.

Nous assistons sous nos yeux, à un véritable traitement de choc administré au monde rural et au monde agricole.

LA RUPTURE DANS L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR

Les profondes transformations de l’enseignement supérieur ont permis une meilleure rationalisation de l’investissement dans le secteur, le renforcement des capacités d’accueil, la professionnalisation des filières (avec les ISEP), mais également, l’orientation de tous les bacheliers.

Ces résultats obtenus dans l’enseignement supérieur, combinés au renforcement de l’accès à la formation professionnelle, traduisent une forte volonté de l’autorité d’initier notre pays aux métiers de l’avenir, de renforcer les entreprises de l’artisanat, et de rendre notre pays encore plus attractif pour les investissements directs étrangers (IDE) à haute intensité de main-d’œuvre (HIMO).

UNE RÉVOLUTION SOCIALE

Parce qu’une bonne politique sociale peut renforcer la citoyenneté en République, dans une société juste et solidaire, elle offre aussi à l’économie des perspectives de croissance. C’est pourquoi, le Président de la République Macky Sall a choisi d’allouer la bourse de sécurité familiale( BSF) à nos compatriotes en situation d’extrême pauvreté.

C’est ainsi que toutes les communes et villages du Sénégal connaissent des bénéficiaires du programme BSF. Il s’agit de la plus grande réalisation sociale de l’histoire du Sénégal, avec 300.000 familles allocataires en 2017 pour un budget de 30 milliards par an.

A cette initiative, il faut rajouter la carte d’égalité des chances, la couverture maladie universelle, la gratuité et la disponibilité de l’hémodialyse, la gratuité des soins pour les enfants de moins de 05 ans, la baisse du coût des loyers, etc…

Voilà les grands défis que notre pays est en train de relever sous l’ère du Président Macky Sall depuis son accession au pouvoir en mars 2012.

Grâce à son génie et la puissance de son leadership, le Sénégal s’est doté d’un modèle de développement stratégique novateur à travers l’adoption du Plan Sénégal émergent (PSE).

Plan qui intègre à la fois des aspirations générationnelles dans la perspective de 2035, des priorités claires et actionnables, mais surtout qui revoit les ambitions de progrès économique à la hausse, et met le focus sur les secteurs économiques critiques à fort effet d’entraînement sur les sphères économiques, telles que l’agriculture et l’agroalimentaire, l’énergie, l’habitat social et le tourisme.

Il comporte plusieurs phases, une première dite de rupture, allant de 2014 à 2018 (PAP), une seconde d’accélération de 2018 à 2023 et enfin, une phase de consolidation pour propulser le pays vers l’émergence dans la perspective de 2035.

C’est cette première phase qui vient d’être politiquement consacrée par nos compatriotes, à l’occasion de ces élections législatives.

Les Sénégalais ont voulu reconduire la majorité BBY afin d’accompagner les politiques conduites par le Président Macky Sall. Que l’on ne s’y trompe pas ; derrière les fanfaronnades volontairement entretenues dans la capitale par une frange des acteurs de la vie publique, ce sont les populations qui sont sorties pour exprimer leur vote et elles ont voté massivement.

Le taux de participation de 54%, taux exceptionnellement élevé, montre à suffisance que les Sénégalais se sont largement exprimés à l’occasion de ces élections, pour plébisciter les politiques publiques conduites par la majorité depuis 2012 et dans tous les départements du Sénégal.

Les performances économiques du Sénégal confortent indubitablement cette réalité à travers le retour d’une croissance à la fois stable et vigoureuse (6,5% en 2015; 6, 6% en 2016 et 6,8% en 2017), alors même qu’elle battait inexorablement de l’aile depuis une décennie, avec l’essoufflement des moteurs traditionnels comme le BTP, les télécommunications, les services financiers ainsi que le faible dynamisme du secteur privé.

Homme au génie politique et stratégique exceptionnel, Macky Sall est en train de redresser le Sénégal après des années de déséquilibre socio-économique.

Avec l’engagement de la coalition Benno Bokk Yakaar, mobilisée plus que jamais autour de son leadership, il est sur la voie de réaliser toutes les réformes nécessaires pour stabiliser irréversiblement les fondements économiques du pays et renforcer ses mécanismes de défense face aux menaces extérieures ; l’exemple de la Gambie l’illustre avec brio.

C’est tout cela que nos compatriotes ont sanctionné positivement.

C’est dans ce contexte que le Chef de l’État a appelé à l’occasion de la fête de l’Eïd El Kebir, tous les patriotes à se rassembler autour de l’essentiel : bâtir un Sénégal émergent.

Une démarche inclusive qui est une préoccupation permanente chez le Président Macky Sall, puisque toutes les grandes politiques publiques, ainsi que les grandes réformes qui ont été conduites depuis 2012, ont fait l’objet de larges concertations.

Cet appel doit constituer un moment de sursaut national autour d’une vision qui est en train de porter des résultats. Le PUDC, le PRACAS, comme la réforme de l’enseignement supérieur sont des modèles de politiques publiques salués par les partenaires et d’autres pays viennent chez nous s’inspirer de l’expérience sénégalaise (Rwanda, Togo, île maurice, etc…).

Voilà pourquoi, il est peut-être temps qu’une mobilisation des forces vives nationales se réalise autour de l’essentiel, qui est de créer les conditions pour bâtir un Sénégal prospère pour nos enfants et nos petits-enfants.

UN GOUVERNEMENT DE CONSOLIDATION

La reconduction du Pm Mahammed B. Abdallah DIONNE et la formation de ce nouveau Gouvernement, expriment une volonté politique manifeste de poursuivre l’oeuvre entreprise par le Chef de l’Etat depuis 2012. Ce gouvernement est marqué par une inclinaison toute particulière au bénéfice des femmes et de l’économie solidaire. Il indique par ailleurs, une ferme volonté de renforcer la promotion des investissements à haute intensité de main-d’oeuvre, et de la promotion de l’emploi des jeunes.

Une volonté de consolidation des acquis, par l’accroissement du maillage infrastructurel national, le renforcement de nos capacités de production, et plus généralement, par le maintien de la dynamique générale de croissance de notre économie.

Papa Mahawa DIOUF
Coordonnateur cellule
Communication de Benno Bokk Yakaar

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