Le gouvernement a moins de vingt jours pour voir avec Eiffage les conditions de baisse des tarifs de l’autoroute à péage. En Conseil des ministres, ce lundi, « le chef de l’État a demandé au gouvernement d’accélérer la finalisation, avant fin juin 2018, du processus de renégociation des tarifs de péage ».

« Dans ce cadre, poursuit le communiqué, de la réunion hebdomadaire du gouvernement, le président de la République rappelle au gouvernement la nécessité de mettre en place un dispositif cohérent et performant de régulation et de suivi-évaluation de l’exploitation des autoroutes à péage avec l’ouverture prochaine des autoroutes Ila Touba, Aibd-Thiès et Aibd-Sindia-Mbour. »

Il s’agit sans doute d’une bonne nouvelle pour le Collectif des usagers de l’autoroute à péage qui dénonce les tarifs appliqués pour le péage alors que certains services comme l’éclairage et la sécurité ne sont pas totalement garantis.

Dans le cadre de leur campagne de dénonciation de l’exploitation de l’infrastructure routière, les membres du Collectif ont saisi l’Ofnac d’une plainte et adressé une correspondance au président de la Banque mondiale pour dénoncer un « montage financier des plus nébuleux ».

Les membres du Collectif Citoyen des Usagers de l’autoroute à péage (CCUAP) sont déterminés à faire la lumière sur le montage financier de l’autoroute à péage. Dans une correspondance dont Dakarmatin détient une copie, Cheikh Oumar Sy et ses camarades invitent la présidente de l’OFNAC, Seynabou Ndiaye Diakhaté à initier une mission d’enquêtes, d’investigations, d’audit et de vérification du montage financier de l’autoroute à péage entre le Gouvernement du Sénégal et l’entreprise EIFFAGE SÉNAC SA.  Lire la suite de l’article sur Dakarmatin.com

Mohamadou Ndiaye Doss fait ici de fracassantes révélations sur le régime de Macky Sall. Après avoir dit « pourquoi il n’est pas utile d’inaugurer un sphère ministériel à Diamniadio », il a posé des interrogations sur le coût de la rénovation du building administratif… Dans la même veine, le chroniqueur s’est attaqué à l’autoroute à péage. Il a soulevé un parfum « d’arnaque ou de légèreté » de nos dirigeants, en ficelant le projet avec Eiffage. Cela en mettant à jour des flous qui datent de la gouvernance d’Abdoulaye Wade.

Dans un autre registre, Ndiaye Doss a estimé que le chef de l’Etat ne devait pas allouer aux enseignants une indemnité de logement. Selon lui, certains de ses derniers ne sont motivés que par leur intérêt personnel…. Et la conséquences de « cette largesse » du pouvoir, renseigne-t-il, se fera voir dans les prochains jours, notamment avec une hausse des denrées alimentaires.

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Mohamadou Ndiaye Doss fait ici de fracassantes révélations sur le régime de Macky Sall. Après avoir dit “pourquoi il n’est pas utile d’inaugurer un sphère ministériel à Diamniadio”, il a posé des interrogations sur le coût de la rénovation du building administratif… Dans la même veine, le chroniqueur s’est attaqué à l’autoroute à péage. Il a soulevé un parfum “d’arnaque ou de légèreté” de nos dirigeants, en ficelant le projet avec Eiffage. Cela en mettant à jour des flous qui datent de la gouvernance d’Abdoulaye Wade.

Dans un autre registre, Ndiaye Doss a estimé que le chef de l’Etat ne devait pas allouer aux enseignants une indemnité de logement. Selon lui, certains de ses derniers ne sont motivés que par leur intérêt personnel…. Et la conséquences de “cette largesse” du pouvoir, renseigne-t-il, se fera voir dans les prochains jours, notamment avec une hausse des denrées alimentaires.

S’exprimant hier lors de la cérémonie solennelle de levée de couleurs au palais de la République, le président Macky Sall a présenté les condoléances de la nation à la famille de Papis Gelongal et au monde de la Culture, suite au décès du susnommé des suites d’une collision mortelle avec… un troupeau de bovins, survenu samedi dernier sur l’autoroute à péage. Regrettant qu’un tel drame puisse subvenir sous nos tropiques, Macky Sall a enfin cédé à la clameur populaire qui réclame que ladite infrastructure routière soit davantage sécurisée, et que les tarifs jugés exorbitants pratiqués sur cet axe soient revus à la baisse. Dans cette perspective, il a “tapé” du poing sur la table pour que des réajustements sécuritaire et tarifaire soient exécutés dans les plus brefs délais.

“Nous sommes interpelés sur la nécessité absolue de sécuriser le parcours de l’autoroute à péage Des grillages ont été faits pour assurer l’étanchéité de la voie. Il faut absolument que cela soit le cas.  Il n’est pas possible de laisser des animaux transpercer le dispositif de sécurité. J’engage le gouvernement à prendre toutes les dispositions pour que pareils accidents ne puissent se reproduire sur l’autoroute à péage” assure Macky Sall.  Dans la même veine, il a engagé ses collaborateurs «à hâter le pas sur la révision de la concession de l’autoroute et la nécessité de révision des tarifs de l’autoroute à péage». Des mesures salutaires certes, mais qui auraient à priori du être prises depuis belle lurette. D’autant plus que le prix de sang a déjà été versé auparavant, dans des conditions similaires, sur l’autoroute à péage.

“Une farce tranquille”

Les mêmes causes n’ont fait que produire les mêmes effets avec le rappel tragique du lead vocal du groupe Gelongal qui aura au moins eu le mérite s’il en est de pousser le président de la République à recadrer ne serait ce qu’un tant soit peu la Société Eiffage de la Nouvelle Autoroute Concédée (Senac) qui, toutes proportions gardées, indique que la question de l’éclairage de toute l’autoroute n’est pas une obligation. Mais puisque des éléments extérieurs, notamment la divagation des animaux et les agressions, sont en train de mettre en danger la vie des automobilistes, des discussions sont en cours pour éclairer la partie de l’autoroute à péage qui ne l’est pas encore.

«C’est un problème qui sera réglé à plus ou moins brève échéance. Cependant, il faut préciser que la partie urbaine est éclairée jusqu’à Thiaroye car elle est très fréquentée et il y a une forte densité de population» assure Eiffage. De quoi se demander si certaines formes de gestion ne sont pas des symptômes qui se prennent pour des remèdes. Car lorsque l’existence de certains problèmes est plus évidente que celle du nez au milieu de la figure, et  lorsque leur apporter des solutions est plus facile qu’avaler un verre d’eau d’un trait, ne pas les prendre à bras le corps en amont, avant le drame, relève quasiment du crime… contre la Nation.

Face à l’irresponsabilité des autorités étatiques qui a fini de mettre en danger la vie des usagers sénégalais de l’autoroute à péage , des citoyens vont entamer le combat pour contraindre l’entreprise française en charge de l’exploitation de ladite infrastructure à respecter leur vie et leur dignité.

En effet, l’ancien député Cheikh Oumar Sy a annoncé sur sa page Facebook que: “suite au décès tragique de Papis de Gelongal, un collectif citoyen contre les abus de l’Autoroute à Péage sera mis sur pied ce lundi 7 mai 2018 pour saisir le procureur de la République sur les nombreux manquements de la Société Eiffage.”

L’ancien parlementaire de poursuivre : “en l’absence d’une réaction des autorités publiques, nous citoyens  (y compris ceux et celles de la diaspora) devons mener le combat pour notre dignité et pour le respect de nos droits étant donné que nous avons contribué à hauteur de 75% de nos impôts pour la réalisation de cet ouvrage privé. Me Assane Ndiaye s’est porté volontaire pour être membre du pool d’avocats pour nous défendre contre la société Eiffage”

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Le coordonnateur départemental de Bokk Gis Gis juge «  scandaleux » l’enlisement prématurité de la digue de protection de la langue barbarie devant les investissements financiers massifs injectés dans ces travaux. Outré par l’incapacité de résistance de la digue face à la furie des vagues, Ousmane WADE  exprime son indignation devant les messages de propagande lancés sur l’efficacité de l’ouvrage.

«  Aujourd’hui, aucune silhouette d’ouvriers n’a été aperçue sur les lieux », a-t-il dit faisant allusion à l’arrêt actuel des travaux.

M. Wade renseigne que son parti et responsable de la langue de barbarie ont décidé de porter plainte contre l’État du Sénégal et la société française Eiffage en charge  de construction de la digue de protection  « pour que toute la lumière soit faite sur ce dossier, que les responsabilités puissent être situées ».

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Les usagers de l’autoroute à péage risquent d’accueillir très mal la décision du concessionnaire Eiffage d’imposer le rechargement d’au moins 5000 francs sur la carte « Rapido » pour pouvoir emprunter une des voies « rapides » de l’autoroute à péage.

« À partir de ce jour, entre en vigueur l’arrêté 21918 du 13 décembre 2017, portant règlement de police et d’exploitation de l’autoroute à péage ».

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Les usagers de l’autoroute à péage risquent d’accueillir très mal la décision du concessionnaire Eiffage d’imposer le rechargement d’au moins 5000 francs sur la carte “Rapido” pour pouvoir emprunter une des voies “rapides” de l’autoroute à péage.

“À partir de ce jour, entre en vigueur l’arrêté 21918 du 13 décembre 2017, portant règlement de police et d’exploitation de l’autoroute à péage”.

Une mesure qui n’épargne pas les camionneurs : pour toute surcharge à l’essieu supérieure aux 11,5 tonnes autorisées, un surcoût de 100 000 FCFA par tonne et par essieu lui sera appliqué. Finies les remorques par corde, chaîne ou barre de fer. Elles seront désormais strictement interdites sur l’autoroute, précise la source qui entrevoit déjà des grognes chez les automobilistes.

Tout d’abord, après l’arnaque de ses coûts abusifs et prohibitifs au regard des tarifs pratiqués dans d’autres pays sur des tronçons d’une distance bien plus importante que ce péage symbolique, la société “concessionnaire” s’arroge la prérogative exclusivement dévolue à l’Etat dans les pays organisés, de déterminer une sanction pour une incrimination de passage abusif en cas d’incursion dans les voies automatiques sans badge Rapido ou avec un badge sans crédit suffisant.

Le tarif de 5000 Fcfa appliqué est bien en l’occurrence une sanction pécuniaire qui revêt le caractère d’une peine d’amende infligée par un promoteur privé par ailleurs peu soucieux de la qualité des services rendus (portiques et éclairages en panne perpétuelle), alors qu’en vertu du principe de légalité le pouvoir d’incrimination est en principe reconnu de manière exclusive à l’Etat et à certains de ses démembrements.

En la matière EIFFAGE ne fait que pousser le bouchon un peu plus loin, après le scandale des tarifs (15.000 Fcfa au moins) appliqués en cas d’assistance à un véhicule en détresse sur le péage, face à l’indifférence d’un Etat qui a démissionné de ces prérogatives et qui ne fait aucun effort pour rappeler EIFFAGE à l’ordre et faire mine de défendre des citoyens déjà suffisamment accablés par la pauvreté et la précarité.

La deuxième mesure, aussi saugrenue qu’arbitraire, porte sur l’obligation faite aux usagers engagés dans les voies manuelles d’opérer des recharges minimales d’un montant de 5000 Fcfa et de manière générale les rechargements ne sont acceptés que relativement à des montants multiples de 5000 Fcfa.

Il n’en faut pas plus pour démontrer le manque de respect dans lequel cette entreprise prédatrice tient les citoyens sénégalais, et particulièrement les autorités étatiques dont la responsabilité est gravement interpellée par les forfaitures de l’Entreprise EIFFAGE, bénéficiaire d’une concession pour un ouvrage financé en grande partie par l’effort collectif des citoyens et consommateurs sénégalais.

Médoune Dramé, usager domicilié à MBAO

C’est le calvaire pour les automobilistes qui empruntent l’autoroute à péage. Sur l’axe Pikine – Thiaroye, il arrive que les usagers mettent plus d’une heure de temps sur une borne de moins d’un kilomètre. Pendant ce temps, le groupe Eiffage s’en frotte les mains.

Selon le journal Enquête, lu par Actunet.net, hier, des milliers d’usagers étaient contraints d’attendre durant des heures avant d’atteindre le bout du tunnel.

Dans la ligne 58, rapporte le journal, les clients s’en prennent au conducteur qui selon eux, ne fait pas d’efforts pour progresser. Pendant ce temps, d’autres passagers prennent sa défense.

Les clients fustigent la faiblesse des Etats africains, prompts à signer des contrats les plus léonins. Mais aussi, selon eux, les autorités devraient infliger des pénalités à l’entreprise pour parvenir à corriger les imperfections.