Le verdict est finalement tombé, après le jugement du chauffeur du camion impliqué dans l’accident sur l’axe Koungheul-Kaffrine ayant fait 05 morts. Poursuivi entre autres pour mise en danger de la vie d’autrui et négligence, il avait avoué au tribunal qu’il ne détenait qu’un seul triangle de signalisation et l’avait mis derrière le camion lorsque son véhicule était tombé en panne sur la route. Le tribunal a ainsi décidé de le condamner à 01 an de prison ferme. Pour rappel, deux bus étaient entrés en collision au niveau de cet axe routier faisant 5 morts dont les deux chauffeurs et plusieurs blessés. Le chauffeur du camion qui a provoqué l’accident suite à un mauvais stationnement dû à un manque de triangle de signalisation, a été finalement fixé sur son sort…
Troisième mandat : la réponse de Macky Sall à Bloomberg
Ce dernier est resté sur sa position adoptée jusque-là : ni oui ni non. «Je n’ai jamais répondu à cette question dans mon pays, je ne vais pas le faire à l’étranger !», a esquivé Macky Sall, repris par Le Quotidien dans son édition de ce vendredi.
Le journal signale que le président de la République s’est empressé d’ajouter : «Je ne suis pas quelqu’un qui cherche à dévoyer la démocratie.»
Hivernage : la cause des fortes pluies détectée
Comme en 2021, l’hivernage est pluvieux en 2022. A l’exception de Kédougou, toutes les régions du Sénégal sont excédentaires. Dakar, par exemple, est déjà à 612,5 mm de pluie alors que sa moyenne normale à cette période est de 272 mm.
C’est Diabel Ndiaye, le chef du service climatologie de l’ANACIM, qui donne ces informations dans Source A. Selon le climatologue, ces fortes pluies sont dues à un phénomène appelé «nignan». «C’est le refroidissement des eaux du pacifique au niveau des bassins océaniques, explique-t-il. (…) Nous l’avons régulièrement au large des côtes sénégalo-mauritaniennes. Ce réchauffement favorise une bonne rentrée de mousson et le maintien du front intertropical.»
Diabel Ndiaye ajoute : «La majeure partie des systèmes qui se sont développés ont bien arrosé la façade occidentale du pays. Ce qui fait que sur tout l’axe Ziguinchor, Dakar, un peu vers Lompoul, Léona, Thiès et Cap Skirring, les pluies ont été beaucoup plus présentes.»
Le climatologue a également pointé la «variabilité climatique», «une des composantes du changement climatique». C’est, dit-il, ce qui «fait que d’une année à une autre, nous pouvons avoir une saison sèche, une année pluvieuse ou une année déficitaire. Et qu’à l’intérieur d’une année, nous pouvons aussi avoir des séquences humides très renforcées».
L’expert est formel : «Nous ne sommes pas à l’abri des phénomènes extrêmes avec beaucoup de pluies.»
Sitor Ndour face à A. Thiaw : la pommade, le caleçon beige, le sang et le sperme
L’ancien directeur général du COUD et son accusatrice étaient face-à-face devant le bureau du juge chargé de leur dossier. Compte-rendu.
Le juge du deuxième cabinet, Mamadou Seck, poursuit les auditions dans le cadre de l’instruction de l’affaire Sitor Ndour, accusé de viol par sa domestique, A. Thiaw. Après la plaignante, mardi dernier, c’était au tour du mis en cause de passer hier, jeudi, devant le magistrat instructeur.
D’après L’Observateur, Sitor Ndour a une nouvelle fois balayé les accusations portées contre lui. Il a assuré que le jour des faits, lundi 11 juillet, A. Thiaw l’a trouvé dans sa chambre pour lui dire qu’elle avait mal à une main. Il lui masse la partie endolorie avec une pommade.
Quelques minutes après que A. Thiaw est retournée dans sa chambre, Sitor Ndour assure l’y avoir rejoint histoire de s’enquérir de son état. Elle la trouve en train de pleurer, se plaignant toujours de sa main. Il lui suggère d’aller voir sa mère et de lui demander de la conduire à l’hôpital. La fille s’exécute.
L’ancien directeur général du COUD rapporte que c’est quelques heures plus tard que A. Thiaw revient chez lui accompagné de sa mère, Nd. Dionne, pour l’accuser de viol.
Conseil d’amis
L’Observateur informe que Sitor Ndour a reconnu avoir cherché à étouffer l’affaire. L’enregistrement audio de sa conversation avec la mère de la victime présumée en est la preuve. «Même si je ne l’ai pas violée, je ne voulais pas que l’affaire éclate, a justifié le mis en cause face au juge. Elle m’accuse de choses graves.»
Sitor Ndour poursuit : «(…) Ce sont mes amis qui m’ont conseillé de régler l’affaire à l’amiable. Ils m’ont dit que sa maman veut de l’argent… Que je n’ai qu’à lui donner une somme et qu’on en parle plus. C’est alors que j’ai appelé la dame Nd. Dionne pour négocier avec elle. Je lui ai dit que je suis prêt à lui donner de l’argent pour qu’on en parle plus.»
Après avoir écouté le récit de l’accusé, le juge a organisé la confrontation entre ce dernier et la plaignante. L’accusatrice a démenti Sitor Ndour, assurant que son ex-patron l’a trouvée dans sa chambre, a fermé la porte à clé, s’est jeté sur elle et l’a violée.
A. Thiaw précise que son bourreau présumé l’a maîtrisée d’une main et a défait son pantalon de l’autre pour arriver à ses fins. Elle ajoute qu’il y avait du sang et du sperme sur sa culotte et sur le drap.
Tests négatifs
Lorsque le juge lui demande pourquoi elle n’a pas remis aux enquêteurs sa culotte qui aurait été tâchée de sang et de sperme, A. Thiaw répond qu’elle avait lavé ses habits juste après les faits supposés. Elle s’est ensuite souvenu que Sitor Ndour portait un caleçon beige, ce que le concerné a rectifié en affirmant que celui-ci était blanc avec des motifs.
L’Observateur rapporte que le juge a relevé quelques éléments qui pourraient bétonner la défense de Sitor Ndour : les examens de chirologie (pour détecter des traces de violence sur les mains) et les tests pour retrouver de traces de sperme sur le sexe de A. Thiaw sont négatifs.
En plus, ajoute le journal, les gendarmes-enquêteurs affirment n’avoir trouvé ni trace de sang ni trace de sperme sur le drap du viol présumé. Sans compter que les médecins ont noté chez la plaignante une défloraison ancienne de l’hymen.
Le journal renseigne qu’à l’issue de la confrontation avec la partie civile, l’avocat de Sitor Ndour, Me Ousmane Sèye, a introduit une demande de liberté provisoire.
Kaolack : le jour où l’imam Ndao a sauvé l’Etat
N’acceptez pas à Macky ce qu’il a refusé à Wade.
Promogem : Yaye Fatou Diagne signe un partenariat avec 17 communes
Yaye Fatou Diagne a annoncé jeudi l’enrôlement de 17 communes dans le cadre du Programme de modernisation et de gestion des marchés (Promogem) qu’elle est chargée de coordonner. Ce programme découle du besoin d’améliorer l’offre infrastructurelle, en partenariat avec les collectivités locales. Yaye Fatou Diagne indique que ce partenariat est primordial, étant donné que, par principe, la reconstruction, la réhabilitation et la gestion des marchés sont du ressort des collectivités territoriales. Elle s’exprimait dans le cadre d’un atelier de partage des activités du Promogem, à l’intention des collectivités locales, des partenaires techniques et financiers et de la presse. A cette occasion, une signature symbolique de conventions de partenariat a été effectuée avec les maires de Sokone, Labgar, Mbackè, Sandiara ou encore Pire Goureye. Yaye Fatou Diagne fait remarquer que c’est en réponse au caractère urgent de la question que le président de la République a pris la décision de créer, en 2021, une agence autonome en charge de la modernisation et de la gestion des marchés ; pour que l’Etat central accompagne les collectivités locales. Elle souligne qu’en créant cette agence, le président de la République a donné l’opportunité au Promogem de mobiliser des partenaires privés qui pourraient accompagner de façon plus accélérée la modernisation des marchés. « Nous avons invité à cet atelier les maires qui sont nos partenaires, et surtout les établissements financiers, c’est-à-dire les banques, les systèmes financiers décentralisés et les structures d’appui de l’Etat pour accompagner le Promogem dans la construction des nouveaux marchés. Nous avons fait des plans et nous avons tenu des réalités de notre pays, avec les difficultés de recasement des commerçants occupant les marchés. Nous souhaitons faire des montages financiers avec nos partenaires d’appui et les structures financières pour accompagner ces commerçants. Nous sommes en collaboration avec les collectivités locales qui vont nous céder les assiettes foncières des marchés que nous pourrons ériger en titres. Les commerçants auront des titres de propriété qui vont servir de garantie pour les banques parce que, dans un partenariat, il faut que chacun des partenaires soit rassuré » assure la coordonnatrice du Promogem. Elle ne manque pas de faire appel à une mobilisation multisectorielle. « Nous espérons avoir l’accompagnement des banques, des systèmes financiers décentralisés et aussi des structures d’appui de l’Etat comme la Der, le Fongip, le Promise, le Fonds d’entrepreneuriat féminin et tout cela c’est dans un type de montage bien défini. C’est cela l’objet de l’atelier d’aujourd’hui. Nous comptons aussi mobiliser des privés. Nous avons invité le Club des investisseurs du Sénégal qui demande à l’Etat de l’intégrer dans les grands chantiers. C’est une occasion pour nous d’inviter les membres du Club des Investisseurs du Sénégal à s’impliquer pour la réalisation de ce projet » ajoute Yaye Fatou Diagne.
Faux médicaments : l’énorme saisie de la gendarmerie à Nioro
Pour une banale histoire de robinet : une mère de 4 enfants bouscule sa voisine qui a fini par rendre l’âme
De la chance, Fanta Djiba peut se vanter d’en avoir, à juste raison. Appelée, ce mercredi, à la barre des flagrants délits de Dakar pour répondre des faits de coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort de sa voisine Ndioba Niang, elle a écopé d’une peine assortie du sursis.
«La courtoisie ne coûte rien mais achète tout», dit l’adage. Fanta Djiba l’a appris à ses dépens. Attraite à la barre pour des faits extrêmement graves, notamment le délit de coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort, elle a recouvré la liberté grâce aux témoignages positifs de ses voisins. Même le frère de la défunte a témoigné en sa faveur.
En effet, c’est à l’issue d’une bagarre opposant la prévenue à sa voisine Ndioba Niang que cette dernière est passée de vie à trépas à cause des blessures. À la barre, Fanta Djiba a profondément regretté de s’être battue avec la défunte en versant de chaudes larmes. Mère de 4 enfants, cette dame âgée de 48 ans a avoué être l’auteure des faits qui ont privé Ndioba Niang de sa vie.
Revenant sur les circonstances de cette tragédie, Fanta soutient que depuis 19 ans, elle loue dans le domicile de la victime sis à Fass. À l’en croire, durant toutes ces années, les deux familles entretiennent de bonne relation. Néanmoins, elle avoue que, des fois, Ndioba et elle n’étaient en de bon terme. Ainsi raconte-t-elle, elle s’en est ouverte à la grande sœur de celle-ci qui lui a conseillé d’ignorer les provocations de sa sœur.
Chose qu’elle a toujours faite. Du moins, jusqu’au mois de juillet. Les dames ont eu des bisbilles à cause de l’utilisation du robinet. L’ambiance est devenue plus tendue entre elles. Selon la prévenue, le 2 août, alors qu’elle était à l’entrée de la maison avec une de ses cousines qui était venue lui rendre visite, Ndioba, au lieu de demander qu’on lui cède le passage, les bouscule.
«J’ai ainsi attendu qu’elle soit de retour pour que je réplique. Avec mes mains, je l’ai bousculée et elle est tombée. Mais elle s’est relevée avant de rejoindre leur appartement qui se trouve à l’étage», a raconté Fanta. Poursuivant, elle renseigne que c’est au lendemain des faits que son époux l’a appelé, alors qu’elle était au boulot pour lui annoncer que Ndioba était grièvement blessé car ayant des fractures à la cheville et au niveau de la hanche. «Je suis allée la voir à l’hôpital. À sa sortie, chaque jour, je montais pour connaître l’évolution de sa santé. D’ailleurs, elle a été totalement prise en charge par mon époux». «Je ne lui souhaitais nullement la mort», a-t-elle martelé en pleurs.
Déplorant la tournure des choses, Mamadou Niang frère de la défunte dit que la famille s’est désistée de son action. «Je connais très bien Fanta. Elle est très courtoise. Je ne l’ai jamais vu se disputer. Depuis 19 ans, nos familles ont entretenu de bonnes relations. Je suis très peiné par la mort de ma petite sœur qui était mon amie. On était très proche. Mais je ne souhaite pas voir Fanta en prison», a déclaré Mamadou Niang. Appelée pour témoigner, la cousine de Fanta, Mariétou Diatta, corrobore les dires de celles-ci. Elle renseigne qu’elle a même tenté de réconcilier les deux dames.
Le représentant du ministère public a requis l’application de la loi. Les avocats de la défense ont sollicité une application bienveillante de la loi. Selon eux, ce n’est pas à cause des blessures que leur cliente a causé à la victime qui ont entraîné sa mort. «L’hôpital a attendu 24 jours pour effectuer l’opération. Ce après avoir reçu la caution. C’est une négligence médicale. Nos hôpitaux sont des mouroirs. Je suis désolée de le constater. Si la responsabilité de Fanta existe elle est résiduelle», a plaidé un des conseils de la prévenue.
Au terme des plaidoiries, le tribunal a reconnu Fanta Djiba coupable du chef qui lui est reproché. Pour la répression, le juge lui a infligé une peine de 6 mois assortis du sursis.
La SOCOCIM arrête sa production de ciment !
Après l’entreprise Dangote qui avait arrêté ses activités et mis tous ses employés en congés en juin dernier, c’est au tour de la cimenterie SOCOCIM de mettre sa production à l’arrêt. Condamnant de fait ses employés, ses prestataires et ses fournisseurs à suspendre leurs activités.
Cette décision extraordinaire fait suite à la tenue du Conseil de la Consommation mardi dernier sans qu’aucune décision n’ait été prise pour sortir le secteur cimentier de la crise et menace de faillite.
En effet, l’Etat a bloqué les prix alors que les prix des matières premières (charbon, clinker, emballage, gypse, pièces de rechanges) ont flambé de plus de 200% dans certains cas et ce depuis des semaines, voire des mois.
Avec la fermeture de la SOCOCIM, ce sont 10.000 tonnes de ciment en moins sur le marché chaque jour. La situation prive les Sénégalais de près de 60% du ciment habituellement disponible sur le territoire national, selon Senego.
Le risque est une flambée du prix du ciment et la menace d’inflation









