Aïssatou ‘’Cœurs brisés’’ : « On m’a longtemps jugée sur mon physique mais…Mon histoire avec Dadju… »
Fille du mythique DJ Edouardo et de la charismatique Marie Avril, Liliane Maroun alias Aïssatou a grandi dans la lumière avant de choisir sa propre voie. Entre cinéma, mannequinat et podcasts, la jeune femme s’affirme comme une figure montante, à la fois sensible, ambitieuse et lucide sur les réalités du showbiz. Rencontre avec une artiste forgée par les projecteurs, mais qui a appris à briller autrement.
Vous êtes la fille de deux figures connues, DJ Edouardo et Marie Avril. Comment avez-vous vécu le fait de grandir dans une famille de célébrités ?
Cela a toujours été mon quotidien. Pour moi, c’était naturel d’avoir des parents connus et sollicités. Cette réalité m’a préparée très tôt à la célébrité et à ses revers. Il y a, d’un côté, la reconnaissance et le respect pour le talent, et de l’autre, les critiques, les rumeurs, la méchanceté gratuite. Être “fille de”, c’est aussi être sous les feux des projecteurs. J’ai donc appris à me construire une armure, tout en tirant de cette expérience une grande maturité.
Avez-vous senti tôt que vous suivriez une voie artistique ?
À la base, je voulais devenir hôtesse de l’air, comme mon père, qui était steward. Puis j’ai pensé au journalisme. Mais je me suis vite rendu compte que je m’épanouissais davantage dans la création. J’ai travaillé dans plusieurs entreprises, sans passion. C’est dans le cinéma que je me suis trouvée. Au fond, j’ai naturellement suivi la voie de mes parents : ma mère était animatrice, actrice et mannequin ; mon père, animateur, acteur et DJ. J’ai simplement pris un peu de chacun d’eux.
Quel regard vos parents portent-ils sur votre carrière ?
Ils sont mes premiers conseillers et mes plus grands soutiens. Très présents, très bienveillants. Ils me guident, me redirigent quand il le faut. Leurs critiques sont souvent constructives, même quand elles sont dures. Grâce à eux, je suis devenue une battante, perfectionniste, attachée au travail bien fait.
Comment décririez-vous votre enfance et votre éducation ?
J’ai eu une enfance épanouie malgré le divorce de mes parents. Ils ont toujours veillé à ma stabilité. J’ai reçu une belle éducation, fondée sur le respect de soi et des autres. Mes voyages m’ont ouvert l’esprit. J’ai appris la patience, la tolérance, le sens du partage : des valeurs qui m’accompagnent toujours.
Vous êtes à la fois top model et actrice. Comment conciliez-vous ces deux univers ?
Les deux exigent passion, rigueur et sens artistique. Être mannequin, c’est incarner une direction artistique ; être actrice, c’est habiter un personnage. L’un nourrit l’autre. Quand on aime ce qu’on fait, la frontière entre les deux disparaît.
Vous vivez aujourd’hui en France. Que vous apporte la vie parisienne ?
Vivre à Paris m’a rendue autonome. Au Sénégal, j’étais entourée et assistée. En France, j’ai dû apprendre à tout faire seule, à gagner mon argent, à me débrouiller. C’est une vraie école de vie. J’y ai trouvé un équilibre, une paix intérieure et moins de pression sociale. Cela m’aide à me recentrer sur mes projets.
Vous avez souvent été jugée sur votre physique. Comment l’avez-vous vécu ?
J’ai longtemps souffert d’être réduite à mon apparence. Petite, on me mettait en avant pour des raisons superficielles. On me prenait juste pour une belle femme. J’ai donc dû travailler deux fois plus pour prouver que mes opportunités venaient de mon talent, pas de mon corps. Aujourd’hui, je fais la différence entre la presse sérieuse et celle à scandales. Les critiques blessent parfois, mais ne m’atteignent plus. Après tout, même Dieu ne fait pas l’unanimité.
Quelle est votre relation avec les réseaux sociaux ?
Mes pages sont ma vitrine professionnelle. J’y partage mes projets, mes collaborations. Je suis à l’aise avec cette exposition, c’est aussi grâce à elle que je vis de mon image.
Vous avez joué dans le clip I’m in Love de Wally Seck et dans un clip de Dadju. Que retenez-vous de ces expériences ?
C’était un honneur. Dadju est une personne très gentille et talentueuse. J’ai participé à plusieurs de ses clips, presque comme dans une mini-série. J’étais fière d’y représenter une femme noire, à une époque où l’on mettait davantage en avant les femmes claires ou métisses. Quant à Wally Seck, c’est une figure emblématique du Sénégal. Travailler avec lui a été un vrai plaisir.
Et votre rôle d’Aïssatou dans la série Cœurs brisés ?
C’était mon rôle préféré, celui qui me ressemblait le plus ! J’ai le même wolof, le même tempérament, la même sensibilité. Aïssatou, c’était Liliane dans un autre monde. C’est ma plus belle expérience au cinéma, celle qui a le plus marqué ma carrière.
Vous travaillez désormais sur votre podcast Wakhtane ak Lilly. Pourquoi ce choix ?
C’est un projet qui me tient à cœur. J’y aborde des sujets de société avec liberté et réflexion. C’est une autre façon de m’exprimer, de partager mon expérience et d’inspirer d’autres femmes.
Comment aimeriez-vous qu’on se souvienne de vous dans quelques années ?
Comme d’une femme déterminée, battante et travailleuse. Quelqu’un qui a toujours avancé avec passion et authenticité.
Et quand les projecteurs s’éteignent ?
Je suis sensible, très protectrice, ouverte d’esprit et fidèle à mes valeurs. Mes proches disent souvent que je ne change pas, et c’est vrai. J’essaie toujours de rester moi-même.
La plus grande leçon de votre parcours ?
La patience. Avec le temps, Dieu nous donne toujours ce qu’on mérite, au bon moment.
Le plus grand sacrifice ?
Le temps. Rien que pour le tournage d’une série, cela peut prendre six mois. Mais quand on aime ce qu’on fait, c’est un sacrifice qui en vaut la peine.
Thiès : 2 jeunes agręsseurs échappent à la m0rt après une tentative de vol à l’arraché…
Un jeune plâtrier de 18 ans, S. Diagne alias Abo, domicilié à Diakhao, a été déféré par le commissariat central de Thiès pour tentative de vol à l’arraché avec arme blanche et moto.
Dans la nuit du 13 octobre 2025, lui et son complice, G. Goumbala (17 ans), ont tenté d’arracher le téléphone d’un passant au quartier Grand Standing.
Pris à partie par la foule, ils ont été sauvés in extremis par la police. Abo a été placé en garde à vue, tandis que Goumbala, grièvement blessé, a été hospitalisé et souffre d’une hémorragie interne pouvant causer une amnésie. Son état reste critique et fait l’objet d’un suivi médical rapproché.
Affaire 10 000 Problèmes et Lamine Kangam : JAMRA les exclut après leur arrestation…
Le rappeur 10 000 Problèmes et l’influenceur Lamine Kangam, arrêtés pour diffusion de fausses nouvelles, chantage et extorsion, ont été exclus de l’ONG JAMRA.
Son vice-président, Mame Makhtar Guèye, a confirmé la décision, précisant qu’il leur a rendu visite en détention et qu’un avocat a été commis pour leur défense, tout en soulignant que JAMRA ne saurait cautionner de telles pratiques.
Cette exclusion traduit la volonté de l’organisation de se désolidariser de ses deux anciens membres impliqués dans une affaire judiciaire très médiatisée.
le fils de l’ancien procureur Abdou Karim Diop arrêté pour abus de confiance
Ibrahima Diop, fils de Abdou Karim Diop, ancien procureur de la République près le Tribunal de grande instance hors classe de Dakar, a été arrêté par les agents du commissariat central de Guédiawaye.
D’après les premières informations, il est reproché au mis en cause des faits d’abus de confiance impliquant plusieurs millions de francs CFA. Il sera prochainement déféré devant le parquet de Pikine-Guédiawaye afin de s’expliquer sur ces accusations et de connaître la suite judiciaire qui lui sera réservée.
Classement FIFA : Sénégal toujours 18ᵉ mondial et deuxième en Afrique
Le nouveau classement mondial masculin FIFA publié ce jeudi 18 octobre 2025 confirme la constance du Sénégal. Avec 1645,23 points, les Lions conservent leur 18ᵉ place mondiale et restent la deuxième nation africaine derrière le Maroc. Le pays hôte de la prochaine CAN 2025 perd une place sur le plan mondial et occupe désormais la 12ᵉ position avec 1768,27 points, tout en restant leader du continent repris paz wiwisort .
Derrière le Maroc et le Sénégal, l’Égypte, l’Algérie, la Côte d’Ivoire et le Nigeria complètent le top cinq africain. Le Sénégal, fort de ses victoires récentes contre la RD Congo et la Mauritanie, enregistre tout de meme un gain de 5,38 points. Au niveau mondial, l’Espagne reste en tête grâce à ses deux victoires récentes, suivie de l’Argentine, championne du monde, qui reprend la deuxième place à la France. L’Angleterre, le Portugal et les Pays-Bas complètent le top six, tandis que l’Allemagne fait son retour dans le top dix au détriment de la Croatie. Plusieurs nations progressent fortement dans le classement inférieur, avec le Niger, le Lesotho et les Îles Féroé qui gagnent neuf places chacun.
Le top 20 mondial :
1- Espagne (-)
2- Argentine (+1)
3- France (-1)
4- Angleterre (-)
5- Portugal (-)
6- Pays-Bas (+1)
7- Brésil (-1)
8- Belgique (-)
9- Italie (+1)
10- Allemagne (+1)
11- Croatie (-1)
12- Maroc (-1)
13- Colombie
14- Mexique
15- Uruguay
16- États-Unis
17- Suisse
18- Sénégal
19- Japon
20- Danemark
Hajj 2026 : de nouvelles mesures sanitaires annoncées par les autorités saoudiennes
De nouvelles mesures sanitaires ont été annoncées par le ministère saoudien de la Santé pour l’édition 2026 du pèlerinage à la Mecque. L’information a été donnée par la Délégation générale au pèlerinage aux lieux saints de l’islam du Sénégal, dans une note publiée vendredi.
La Délégation générale du pèlerinage aux Lieux saints de l’islam du Sénégal informe les regroupements de voyagistes privés, les futurs pèlerins et toute la communauté du Hajj des nouvelles mesures sanitaires du ministère saoudien de la Santé pour l’édition 2026 du pèlerinage à la Mecque.
« Pour être sélectionné au Hajj de cette année 2026, le futur pèlerin doit présenter un certificat médical délivré par les médecins agréés du ministère de la Santé et de l’Hygiène publique attestant qu’ils sont indemnes des maladies suivantes, conformément aux instructions du ministère de la Santé du Royaume d’Arabie saoudite », a expliqué dans la note le délégué général adjoint, Mahamed Mansour Ndiaye.
Les maladies concernées
Parmi ces pathologies, M. Ndiaye liste l’insuffisance d’un organe vital tel que le cœur, les poumons, le foie ou le rein. Mais aussi des affections neurologiques ou psychopsychiatriques affectant les fonctions cognitives ou s’accompagnant d’une déficience motrice grave et un âge avancé accompagné de démence.
La grossesse au cours des trois derniers mois ou grossesse à haut risque, quel que soit son stade, le cancer actif nécessitant une chimiothérapie, une biothérapie ou une radiothérapie sont aussi concernés.
Il en est de même pour les maladies infectieuses actives ayant un impact sur la santé publique telles que la tuberculose et les fièvres hémorragiques. Et également, les personnes atteintes de cancer actif et recevant un traitement chimiothérapique ou tout médicament ou traitement similaire immunosuppresseur.
« La DGP rappelle également aux pèlerins souhaitant accomplir le Hajj 2026, que l’opération de la phase pré-inscription a démarré depuis le mercredi 01 octobre 2025 auprès de toutes les agences de la Banque Islamique du Sénégal sur toute l’étendue du territoire national », souligne la note.









