Isolement-surveillance – Refus de liberté @ La démoralisation de Khalifa en marche

Le maire de Dakar dont l’ancien premier ministre louait la sérénité face à l’épreuve de l’emprisonnement est de plus en plus isolé à Rebeuss où ses visites ne sont permises qu’à ses parents. Quant à ses partisans qui s’organisent pour sa défense, ils sont surveillés comme du lait sur le feu dans un contexte où sa demande de mise liberté est rejetée par le juge.

Par Ndiogou CISSE et Mouhamed DJIM

Khalifa Sall va-t-il craquer face au durcissement de ses conditions de visite qui sont soumises à des critères qui font que seuls ses parents peuvent le voir à Rebeuss. En effet, le secrétaire général d’AJ/PADS, Mamadou Diop Decroix, et Abdoulaye Baldé de l’UCS ainsi que la présidente du groupe parlementaire libérale et démocratique, Aïda Mbodji ont été interdits d’accès à la prison centrale. Pour cause, en raison de l’absence de liens de parentés entre eux et le maire emprisonné, Decroix et Baldé n’ont pas vu Khalifa. Pour rejeter la demande de permis de visite déposée par Aïda Mbodji pour voir Khalifa Sall et Bamba Fall, le motif invoqué est que la députée n’a pas de liens de parenté avec eux. Khalifa Ababacar Sall dont des partisans qui distribuaient des flyers à Saint louis ont été arrêtés pour manifestation interdite avant d’être relâchés va-t-il craquer après plus d’un mois passé à Rebeuss. En tout cas, s’agissant de la restriction de ses visites, Moussa Taye, proche collaborateur du maire de Dakar la trouve . « injuste ». avant de la qualifier de c séquestration. Quant à l’arrestation de ses partisans à Saint louis, le docteur Abdoulaye Ndoye, ci devant coordonnateur de Manko Wattu Ndar, une coalition qui regroupe des forces de l’opposition dans la capitale du Nord, la juge «arbitraire au moment où des Apéristes manifestent sans autorisation contre le retrait d’Aliou Sall des listes des législatives. Pendant que, Bamba Fall, proche parmi les proches du maire de Dakar obtient la liberté provisoire, Khalifa Sall dont les souteneurs politiques ont eu des difficultés pour lancer la coalition « Initiative 2017 » sera jeudi, 27 avril devant la Chambre d’accusation de la Cour d’appel de Dakar. Celli ci va en effet statuer sur le sort du maire de Dakar, notamment sur l’ordonnance du juge du 1er cabinet qui a rejeté sa demande de mis en liberté ainsi que sur la requête en annulatio de la procédure qui vaut à Khalifa Sal son séjourc carcéral. Pour rappel, depuis le 7 mars passé, le maire de Dakar est placé sous mandat de dépôt dans le cadre de la gestion des fonds de la caisse d’avance de la mairie de Dakar. Au début de son emprisonnement, Khalifa dont la demande de liberté formulée par ses avocats a été rejetée par le juge recevait autant de visites qui ont été limitées dans un premiers temps à 20 personnes avant d’être filtrées à nouveau à travers un critère parental.

La Casamance se déchire à Grand Yoff – La police met fin à la manif de pro Macky

Les éléments du commissariat de Grand Yoff qui n’ont pas d’autres soucis que la sécurisation de leur zone de compétence ont empêché la tenue dans la localité d’une manifestation non autorisée organisée par le mouvement pour l’émergence de la Casamance à la quelle devraient prendre le Premier ministre et le directeur général du port de Dakar, Cheikh Kanté.

Par Ndiogou CISSE

Les éléments du commissariat de Grand yoff qui ne font pas de distingo entre opposition et parti au pouvoir pour l’application des disposition en matière de rassemblement public ont interdit une manifestation dont les organisateurs qui n’ont pas demandé d’autorisation préalable, ont révèlé qu’elle devait être présidée par le Premier ministre Abdallah Dionne. En fait, pour cette manifestation, elle devait regroupait au foyer des jeunes de Grand Yoff, des ressortissants de la Casamance amenés par Ansoumana Sané, en tant que président du mouvement pour l’émergence de la Casamance. Mais au moment de tenir le rassemblement, le sus nommé qui n’a pas déposé une demande d’autorisation à cette fin a été sommé par la police de Grand yoff d’arrêter la manifestation. C’est en effet au moment où Sané commençait à installer son matériel pour organiser la manifestation que des éléments de la police l’ont intimé l’ordre d’arrêter. Mieux, les limiers ont sommé ceux qui étaient venus assister à la manifestation non autorisée de quitter les lieux. Le rassemblement, nous apprend t-on allait être présidé par le Premier ministre et le Dg du Port de Dakar en tant que parrains. Mais le mouvement pour l’émergence de la Casamance qui est en l’initiateur fait l’objet d’une vive contestation de la part d’une autre association qui se réclame représentante légitime des ressortissants de la Casamance. Pour les contempteurs d’Assoumana Sané et Cie, les casamançais à Dakar sont représentés par la dite centrale qui existe légalement depuis plusieurs années. Pour dénier au mouvement pour l’émergence de la Casamance sa place , les responsables de la centrale des ressortissants Casamançais ont fait savoir que celle ci regroupe plusieurs associations et des mouvements citoyens qui ne sauraient accepté que le Premier ministre parraine l’autre mouvement à la place de la centrale dont le porte parole Abdou Coly estime que ceux qui ont tenté d’ organisé la manif interdite par la police ne sont pas connus à Grand Yoff. Dans cette zone convoitée par les politiciens et qui compte 182 000 électeurs, autant le mouvement pour l’émergence de la Casamance que la centrale des ressortissants du Sud du pays se réclament souteneurs du Président, Macky Sall aux prochaines législatives

Ousmane Diop “Pourquoi Boy Niang 2 et Sa Thiès devraient en profiter” ?

Le combat entre Sa Thiès et Boy Niang 2 est sur toutes les lèvres et les tractations vont bon train. Après leur souhait de se croiser, Ousmane Diop «Boston» est entré dans la danse. Le promoteur se dit prêt à débourser 60 millions pour mettre en scène ce duel tant attendu en sortant de sa poche. Une occasion que doivent saisir les deux protagonistes. Ce, après leurs victoires respectivement sur Gouy Gui et Ness, la confrontation entre Boy Niang 2 et Sa Thiès, était dans la logique de la marche de la lutte. Luc Nicolaï, en collaboration avec la structure «Gfm Entertainment», était le premier à manifester son souhait de ficeler ce duel. Mais de sources proches du promoteur de la petite côte estiment que le combat Boy Niang 2 et Sa Thiès n’est pas à l’ordre du jour. Ce qui devrait pousser les deux jeunes combattants à saisir la chance que leur offre Ousmane Diop «Boston» de mettre 60 millions sur la table pour cette affiche en fin de saison. À cet effet, les négociations vont bon train et la finalisation de cette confrontation ne tardera par à voir le jour.

Tapha Tine, ne serait-il que l’ombre de lui-même… ?

C’est ce qui taraude les esprits des amateurs, qui se posent la question : Tapha Tine ne serait-il plus que l’ombre de lui-même ? En tout cas, elle mérite réponse, vu sa terne participation au tournoi de la Tnt où il s’en est sorti avec une humiliation. En effet, le «géant» du Baol Mbollo peine depuis lors à retrouver l’enceinte et n’arrive plus à croiser un adversaire. Une année blanche qui succède à une autre guette en permanence le tombeur de Zoss.

ÉLECTIONS LÉGISLATIVES 2017 – Les maires de Kaolack comptent «montrer le bon exemple»

Une réunion préparatoire aux élec- tionslégislatives de 2017 a permis aux maires du département de Kaolack de poursuivre les réflexions en vue de trouver un consensus sur le choix des candidatures pour briguerlessuffrages des Kaolackois. Au sortir de cette rencontre à huit clos, des candidatures ont été enregistrées par le collectif des maires du département de Kaolack. Lesquelles candidatures seront mises à la disposition du Président de la République qui doit donner les directives et officialiser les noms des différents responsables politiques qui seront coptés, soit pour les deux sièges dédiés au département de Kaolack comme il a été défini dans le décret, soit sur la liste nationale. À cet effet, les maires ont décidé de mettre l’accentsur la représentativité pour proposer au chef de l’État leurs candidats potentiels. Face à la presse, Alexandre Ngom, le coordonnateur du Collectif des maires de Kaolack, etson homologue de la commune de Keur Baka, Mamadou Bâ, ont tousles deux réitéré lesmêmes propos en déclarant que les maires du Saloum vont montrer le bon exemple dans le cadre du choix quisera opéré parrapport à leurs candidats, mais aussi de la recherche perpétuelle de consensus du début à la fin de leurs tra- vaux. Toutefois, les édiles de Kaolack n’ont pas pu garantir une absence totale d’affrontements au niveau des différentessensibilités. Selon le maire Alexandre Ngom, leur entité fera par contre de son mieux pour que la paix puisse régner au sein du collectif des maires du département de Kaolack et au sein de la coalition Benno bokk yakaar. Rappelons que lors de leur dernière réunion, les maires de Kaolack avaient proposé quatre maires pour le département. Les deux premiers pour la commune et le reste pour le département de Kaolack. Pour ce qui est par conséquent des deux postes de député prévus dans le cadre du décret, les édiles souhaitent que celui qui va représenter le département «soit un homme».

Cela peut t-il doper Gris Bordeaux ?

Le champion de Fass qui navigue actuellement dans la zone de turbulence, avec une défaite essuyée lors de son dernier combat face à Modou Lô, est sur une pente raide. Ce revers lui a causé beaucoup de critiques de part et d’autre. Raison de plus pour qu’il se revigore en prenant à bras le corps cet autre combat face à un autre lion affamé qui est Balla Gaye. Ce dernier a développé une communication défiante face à son adversaire. Cependant, est-ce que ces propos jugés déplaisants par d’aucuns vont pouvoir doper le Tigre d’ici le soir du 1er janvier ? Selon des sources proches du Tigre, les propos de Balla Gaye ne concernent que lui et ne vont pas à l’encontre du Tigre, bien qu’ils aient déplu à plus d’un. Balla Gaye serait même considéré persona non grata à Fass et environs actuellement, pour avoir utilisé un accent menaçant et de mauvais goût face à Gris Bordeaux. Lors de leur dernier face à face, Gris qui avait ouvert les hostilités en taxant Balla Gaye d’indiscipliné, s’est ramassé une gamelle quand Balla a réussi à l’énerver par sa riposte. Le Lion de Guédiawaye du tact au tact avait réagi vertement face à Gris en l’accusant d’être dans les vapes. Une riposte qui n’a pas plu aux supporters et qui a poussé Gris à prendre ses dispositions en se mettant sur ses gardes déjà pour le jour j. Il a même fait des révélations comme quoi, c’est mieux ainsi, car cela va le doper pour le 1er janvier. Gris qui s’énerve vite des fois lors de ses combats ne va sûrement pas tomber dans le piège de son adversaire qui est un As de la provoc et de la communication d’arène. Gris a acquis de l’expérience au fil des ans, nous dit-on. Balla Gaye/Gris Bordeaux, un combat qui n’est pas encore disputé mais qui suscite déjà de vifs débats auprès des amateurs du sport de chez nous. Si l’on en juge par la teneur des propos entendus lors de leur face à face, on peut en déduire qu’ils sont tous les deux prêts de monter au filet pour marquer leur territoire communicationnel. Un flow qui promet un top niveau communicationnel en attendant un show extraordinaire le jour de l’évènement. Sans doute.

François Hollande votera Emmanuel Macron face au «risque» du FN

Au lendemain du premier tour de la présidentielle française, le président François Hollande a annoncé ce lundi 24 avril lors d’une allocution télévisée qu’il votera Emmanuel Macron le 7 mai lors du second tour qui l’opposera à la candidate du Front national Marine Le Pen.

François Hollande avait promis au soir des résultats du premier tour de la présidentielle qu’il s’exprimerait rapidement. Promesse tenue. Dans une allocution depuis l’Elysée ce lundi après-midi, le président de la République a annoncé qu’il votera Emmanuel Macron, face au « risque » pour la France que représenterait une victoire de Marine Le Pen le 7 mai.

« La présence de l’extrême droite fait une nouvelle fois courir un risque pour notre pays », estime François Hollande. D’après lui, une victoire de la candidate du Front national et la sortie de l’euro qu’elle promet engendreraient une amputation du pouvoir d’achat des Français, tandis que les « mesures protectionnistes » qu’elle prône provoqueraient la suppression de milliers d’emplois. « Il y a donc à la fois le danger de l’isolement de la France, mais aussi de la rupture avec l’Union européenne », prévient François Hollande. « Face à un tel risque, il n’est pas possible de se taire, pas davantage de se réfugier dans l’indifférence », affirme-t-il.

Comme lui, la plupart des ténors de la droite et de la gauche ont appelé à voter Emmanuel Macron. Ce lundi encore, le socialiste Arnaud Montebourg, soutien de Benoît Hamon, a annoncé qu’il se prononcerait en faveur du candidat d’En Marche! lors du second tour, appelant ceux qui l’ont soutenu à faire de même. Mais le chantre du « Made in France », candidat malheureux à la primaire à gauche en janvier, appelle Emmanuel Macron à « prendre en considération la France des oubliés et des perdants ».

Serigne Moustapha Sy annonce une visite à Khalifa Sall

Serigne Moustapha Sy n’oublie pas le maire de la capitale en détention préventive à Rebeuss, depuis le 7 mars dernier. Silencieux depuis l’incarcération de Khalifa Sall qu’il avait promis de rejoindre en prison, le religieux est sorti de sa réserve. Le responsable moral des Moustarchidines wal Moustarchidatis a annoncé, hier, son intention d’aller lui rendre visite à la maison d’arrêt. Le marabout qui rencontrait ses fidèles à Tivaouane les a invités à l’accompagner. Conscient que cette visite risque de créer des tensions si jamais les disciples décident de répondre à l’appel de leur marabout, Serigne Moustapha Sy a lancé ce message au président de la République : ‘’Si Macky Sall veut éviter cela, il n’a qu’à libérer Khalifa Sall’’, martèle-t-il.

Par ailleurs, le chef religieux est revenu sur les raisons pour lesquelles il n’est pas allé en prison avec l’édile de la capitale. Lors de la conférence de presse tenue par Khalifa Sall, le 5 mars dernier à la mairie de Dakar, Serigne Moustapha Sy avait débarqué, à la surprise générale, et avait déclaré que Khalifa Sall n’irait pas seul en prison, envisageant d’y aller avec lui. Tel n’a pas été le cas et les gens se demandaient pourquoi le marabout n’avait pas tenu sa promesse. ‘’Si je ne suis pas allé en prison, comme prévu, c’est parce qu’on m’avait dit que si je le faisais, deux grands hommes aller quitter ce bas monde’’, a déclaré le fils du défunt khalife général des Tidianes, Serigne Cheikh Tidiane Sy Al Maktoum. Il a également rappelé pourquoi il tient au maire socialiste. Il a, dit-il, des ambitions présidentielles pour l’édile de la capitale.

Gakou domine Alioune Sarr chez lui

Deux anciens frères de parti, Malick Gakou et Alioune Sarr, étaient en confrontation hier dimanche à Sessene, un village situé dans le Diobass, fief du ministre du Commerce Alioune Sarr. Cette confrontation atteste que la bataille pour le Diobass à ces lé- gislatives prochaines aura bel et bien lieu. Le patron du Grand Parti, Malick Gakou, a tenu son meeting à proximité du domicile familial du ministreAlioune Sarr. Ainsi, nombreux étaient les militants venus d’autres localités pour appuyer Gakou. «Je n’ai jamais rencontré autant de désarroi, autant de désœuvrement. C’est la preuve que les autorités de ce pays ne s’occupent pas du Diobass. Cela prouve que la politique agricole du Président Macky Sall est un échec. C’est le monde rural que le Président de la République a défiguré. Les populations du Diobass ne comptent plus pour Macky Sall. C’est pourquoi dans le cadre du programme suxali Sénégal, nous avons mis en exergue toutes les potentialités de ce pays pour faire du Sénégal un pays en dé- veloppement agricole avec ces potentialités énormes dont le Diobassregorge». Malick Gakou d’ajouter : «Notre ambition, c’est de s’appuyersur du concret et sur une ambition saine pour servir les populations, et non pas de se servir des populations». Aussi, a-t-il sollicité l’appui des jeunes et desfemmes pour porter la responsable du Grand Parti, Marie Yvonne Ndione, à Diobass, à la tête de la Mairie. Marie Yvonne Ndionne a quant à elle déclaré : «nous allons tout faire pour enrôler les soixante-sept villages de la localité». Interpelé sur l’arrivée de son ancien frère de parti dans le Diobass, le ministre Alioune Sarr a estimé qu’«il faut se féliciter que le Diobass soit devenu attrayant pour les acteurs économiques et politiques. C’est tout à l’honneur de la localité et nous souhaitons à tous la bienvenue». Sur les inscriptions pour l’obtention de la carte d’identité biométrique et les inscriptions sur les listes électorales, le ministre dira : «Nous avons seize mille inscrits sur les listes électorales à Notto Diobass. Avant, nous n’avions que six mille votants. Nous allons avoir vingt mille, compte tenu des populations qui sont à Dakar et Thiès et qui vont voter à Diobass et c’est une excellente nouvelle».

Moustapha Niass très confus

Le président de l’Assemblée nationale, Moustapha Niasse, a réitéré qu’il ne peut plus, à 77 ans, être à un quelconque poste électif. «Je ne suis candidat à rien. Je ne vise aucun poste aux élections législatives et je n’attends rien», a-t-il juré. Pour autant, le chef de file de l’Alliance des forces de progrès s’est montré très confus au final. «Mais, si mon pays fait appel à moi…», at-il laissé en suspens. Et de poursuivre : «en politique ou dans les champs, tant que j’aurais un souffle de vie, je soutiendrai Macky et je me battrai pour sa réélection, dès le premier tour en 2019».