tout était fin prêt pour ficeler l’affiche balla gaye 2 / gris bordeaux, un combat qui a fait couler beaucoup de salives. alors, en présence du promoteur Luc nicolai, des managers, de moustapha gueye, ancien lutteur et de l’avocat, dans un hôtel de la place où était conviée la presse. après une longue attente, la crispation et l’incompréhension se lisaient sur les visages. pour celui qui avait fait volte-face avant de reprendre, souterrainement, les négociations avec les deux camps, les choses ont capoté hier à la dernière minute. un blocage qui ne permet pas à Luc nicolai de faire parapher le contrat devant lui permettre d’organiser le combat entre gris et balla gaye. et comme les managers avaient même reçu les avances, le promoteur les a repris, pour plus de sécurité. préposé au micro central, Lamine samba d’affirmer que «le combat était ficelé, mais le blocage est survenu à l’instant même. au moment où Luc devait annoncer, après signature, la tenue officielle du contrat, il y’a eu un contre temps de dernière minute. on ne peut pas dire d’où il vient, ce qui est sûr c’est que ce soir le contrat sera ficelé». dépité, la mine un peu défaite par ce fâcheux contre temps, il rassure : «aujourd‘hui, en présence des deux lutteurs, balla gaye 2 et gris bordeaux, tout sera clair et le combat sera ficelé. par la même occasion, nous voulons aussi ficeler l’affiche entre boy niang 2 et sa thiès, peut être d’ici vendredi », glisse le promoteur. Fafi diouf

Borduré par everton (angleterre) pendant longtemps, magaye Gaye a rongé son frein avant de choisir par rebondir en turquie. où il a accepté le challenge d’évoluer en division 2 avec adana spor, club avec lequel il va d’ailleurs effectuer la montée en super league depuis cette saison. aujourd’hui, il a retrouvé toutes ses sensations et surfe sur une vague de performances devant lui permettre, humblement, d’entrevoir avec sérénité, une suite de carrière plus à même de satisfaire son talent. ses statistiques affriolantes (9 buts et 5 passes décisives) lui donnent le droit de penser à une sélection, surtout au moment où la cascade de blessés pourrait logiquement ouvrir d’autres perspectives au staff technique. sa polyvalence et la régularité de ses performances font de lui un élément intéressant dans cette optique

Maodo, alias Gris 2, le jeune pensionnaire de l’écurie Fass qui n’a pas encore enregistré de défaite après ses six combats, a défié hier son prochain adversaire Pakala, le lutteur mbourois. il lui promet la géhenne sous toutes ses formes. cependant le jeune frère de Gris bordeaux, a sommé le promoteur assane Ndiaye de fixer une date dans les meilleurs délais

L’ancien roi des arènes a dérogé à la règle lors du combat de son frère sa thiés contre ness, ce dimanche. on attend avec impatience ce qui sortira de la prochaine réunion du cng Le frère de sa thiés s’est invité dans l’enceinte alors qu’il ne partage pas la même écurie avec lui. seulement, balla gaye pourrait ne pas être sanctionné par le cng, car ce n’est pas la première fois qu’il intervient dans l’enceinte auprès de son frère dans le cadre de la préparation mystique. en 2012 déjà, sa présence avait suscité des réactions épidermiques au point que le pire fut évité de justesse. d’où les mesures prises par l’instance interdisant les lutteurs d’une autre écurie de se trouver dans l’enceinte aux côtés du lutteur du jour. mais son intrusion dimanche aux côtés de son frère est interprétée différemment : «nous avons discuté de ce point, mais il pourrait s’en sortir à cause de la maladie de son père. Qui est hospitalisé à thiaroye», nous souffle une source. cependant, tempère une autre, «la déclaration de sa thiès dans la presse pourrait peser sur la balance et nous faire reconsidérer notre position d’avant ». toujours est-il que la balle reste et demeure dans le camp du comité de gestion de la lutte. Fafi diouf

La Fédération sénégalaise de football (FsF) est véritablement à la croisée des chemins. Jamais la structure n’avait autant été acculée, par des anciens joueurs, entre autres. Qui crient leur ras le bol de voir que le football du pays n’avance pas. Les dernières assises montrent à souhait le fossé qui ne cesse de s’installer entre l’instance et certains présidents de clubs. du coup, la moutarde va monter au fur et à mesure que l’on se rapprochera de la date de l’assemblée générale élective, c’est-à-dire le 12 août prochain. mais au-delà de ces enjeux, c’est dans les textes que se situe le vers qui contamine tout le fruit. Quelque soit l’équipe qui sera amenée à diriger la nouvelle équipe fédérale, le premier grand chantier reste la révision des textes, qui ne semblent pas du tout en adéquation avec la bonne marche du football. a l’image de la côte d’ivoire, qui a demandé et obtenu de la FiFa que les textes régissant son football soient arrimés à une certaine orthodoxie. on choisit un homme qui vient avec son équipe et son programme. une fois au pouvoir, il reste le seul comptable de tout ce qui se fait à la Fédération. «une des raisons qui font que les crises sont devenues pratiquement inexistantes dans ce pays, car le président nomme son équipe au complet. du coup, il devient comptable de tout le travail accompli par ces hommes. il y‘a moins de secousses, mais il y aura toujours des critiques, comme lorsque la sélection ivoirienne a été éliminée au premier tour lors de la dernière can. on a géré cette situation avec tact et calme pour arriver au départ du sélectionneur», explique un confrère ivoirien. aujourd’hui, augustin senghor, qu’on le veuille ou non, est le responsable moral de l’instance. il est certes élu au même titre que tous les membres du comité exécutif. et en dernier lieu, qui plus est. Les différentes associations investissent leurs responsables qui sont de facto membre du comité exécutif. La Ligue professionnelle, la Ligue amateurs, les Ligues régionales, les anciens internationaux, les navétanes, pour ne parler que de ces structures, dont les places sont pourvues. mieux, le président n’a que sa voix, qui est certes prépondérante, mais qui ne pèse pas lourd face à la majorité. Les textes en l’état ne lui confèrent pas une grande marge de manœuvre pour faire appliquer la politique qu’il aimerait. alors, pour parer à toutes éventualités et éviter que ce genre de problème ne surgisse dans la marche de l’instance, il faut s’attaquer à ces textes et faire signer de nouvelles chartes. et l’etat doit accompagner les réformateurs à trouver les moyens de parvenir à cette nouvelle constitution du football. séga diallo