La levée du corps a eu lieu à la mosquée Omarienne qui avait refusé du monde. Parents, proches, amis, de même que les personnalités politiques, ont tenu à assister à la cé- rémonie pour témoigner leur compassion à l’avocate. Entre autres personnalités, il y avait le ministre des Finances Amadou Bâ, venu représenter le chef de l’État, Ousmane Tanor Dieng, le président du Hcct, Serigne Mbaye Thiam etc. La prière mortuaire a été dirigée par le professeur Rawane Mbaye avant que le convoi ne s’ébranle au cimetière musulman de Yoff où repose désormais la défunte. La rédaction de La Tribune présente ses sincères condoléances à Me Aïssata Tall ainsi qu’à toute la famille éplorée.
«Y’EN A MARRISTES»
La marche de protestation du mouvement «Y’en a marre» prévue ce vendredi 7 avril, n’est pas du goût des leaders de l’Apr basés à Kaolack. Lors du meeting de ralliement du coordonnateur de Bokk gis gis, tous les leaders ont manifesté leur désaccord face aux sorties musclées des jeunes de «Y’en a marre» sur la façon dont le pays est gouverné par le régime en place. L’ambassadeur itinérant Mouhamed Ndiaye «Rahma», le ministre Matar Bâ, la députée Awa Guèye, et la ministre Mariama Sarr, ont tous tiré sur les «Y’en a marristes» en martelant que ces jeunes ont le dessein de déstabiliser le pays, mais ils peuvent déchanter, car les «apéristes» ne laisseront personne semer le désordre et par ricochet, saboter le travail du Président Macky Sall.
KARIM PRÉSIDENT
Le mouvement Karim président a fêté hier ses 8 ans. Il a été lancé le 18 mars 2009 par Amina Sakho et ses camarades. «Nous étions conscients en lançant ce mouvement, qu’il s’agissait d’un engagement pour relever un défi : celui d’accompagner notre frère Karim Wade au Palais de la Ré- publique. Après deux mandats à la tête de l’État, le Président Maître Abdoulaye Wade avait fini de placer le Sénégal sur les rampes d’une véritable émergence», peut-on lire dans un communiqué. Le texte relève que ce mouvement a choisi Karim Wade en raison de ses qualités et de ses compétences requises pour poursuivre le travail du «bâtisseur» Me Wade. Par ailleurs, ce mouvement note que «jamais le Sénégal n’a vécu sous un régime aussi austère». Il estime que face à ces dérives qui «menacent» profondément les arcanes de notre «jeune» démocratie, les Sénégalais doivent apporter la riposte adéquate en votant massivement pour une Assemblée de rupture, susceptible de contrôler et de limiter les pouvoirs «exorbitants» du Président de la République. Selon Amina Sakho et ses camarades, une cohabitation à partir de juillet 2017 est envisageable
Par Bougane GUÈYE DANY, Président du groupe DMEDIA
L’inauguration, cet après-midi, du nouveau siége de DMedia, par le Président de la République, est un évènement important et fortsymbolique pour un groupe de presse qui assume avec responsabilité son statut de leader. C’est un acte qui permet de mesurer à sa juste valeur le chemin parcouru, de revi- vre les moments de peines et de joie… de regarder dans le rétroviseur. Un bref regard. Car les défis qui nous attendentsont encore beaucoup plus nombreux. Ils sont de différents ordres et aussi délicats les uns que les autres. J’en suis conscient
Meurtre de l’opposant Solo Sandeng en Gambie: la justice post-Jammeh à la peine
A Banjul, pour la quatrième fois, neuf anciens agents de la NIA, les services de renseignements de l’ancien dictateur Yahya Jammeh, se retrouvent devant la justice. Arrêtés mi-février, ils sont poursuivis par l’Etat gambien notamment pour le meurtre de Solo Sandeng, un opposant politique mort en détention en avril 2016. Un procès symbolique pour la population gambienne, qui a vécu sous la terreur de cette institution pendant plus de 20 ans. Mais ce procès n’arrive pas vraiment à démarrer, faute d’investigations et de preuves suffisantes. La juge a déjà prononcé trois renvois. Une situation emblématique des difficultés à mettre en place une justice post-Jammeh.
Tunisie : un appel pour que les femmes puissent épouser des non-musulmans
Des associations tunisiennes ont appelé lundi au retrait d’une circulaire de 1973 interdisant le mariage des Tunisiennes musulmanes avec des non-musulmans, dénonçant une contradiction avec la Constitution de 2014.
Vol chez Tandian
Le célèbre imprimeur Baba Tandian et sa première femme du nom de Haby sont victimes d’un vol spectaculaire dans lequel ils ont perdu des bijoux d’une valeur estimée entre 25 et 30 millions Fcfa, des numéraires en euros (1.000) et en francs Cfa (400.000). C’est dans la nuit de vendredi à samedi que le vol a été perpétré dans leur domicile sis à Sacré-Cœur 3. Les malfaiteurs qui, manifestement, connaissent parfaitement l’agenda des maîtres des lieux ont profité de l’absence de ces derniers pour commettre leur forfait sans aucune inquiétude. Il se trouve en effet que Mme Tandian se trouve depuis trois semaines en France et que son époux passe très rarement ses journées dans la maison. Du coup, la demeure n’est occupée que par le personnel domestique (le vigile, la bonne, le boy et le balayeur) et le fils du couple. Comme nous le disions tantôt, les malfaiteurs, qui maîtrisent parfaitement les lieux et savent que les propriétaires de la maison sont absents, se sont introduits dans la chambre de Mme Tandian, située au premier étage avant de se diriger vers l’armoire où se trouve le coffrefort dans lequel sont gardés les bijoux en or et en pièces précieuses. Le plus intriguant dans cette affaire, c’est qu’il n’y a eu aucune effraction. Aucune porte n’a été forcée. Pour entrer dans la chambre où le vol a été perpétré, il faut impérativement être à l’intérieur de la maison. Ce qui signifie que le voleur s’est servi d’une clé pour accéder au premier étage. Saisi de l’affaire, le commissariat de Police de Dieuppeul a ouvert une enquête pour mettre la main sur l’auteur du vol. D’ores et déjà, les enquêteurs ont interpellé le balayeur sur qui pèsent de fortes suspicions. Ce dernier qui, dès le lendemain du vol, a émis le souhait de rentrer chez lui (Ndlr : dans une région périphérique du pays), en plus d’avoir un comportement bizarre est en train d’être cuisiné par les limiers de Dieuppeul.
France: des candidats à la présidentielle face aux patrons
Plusieurs candidats à la présidentielle défilent ce mardi 28 mars devant des entrepreneurs réunis par des organisations et mouvements patronaux, dont le Medef. Jacques Cheminade, Emmanuel Macron, François Fillon et Marine Le Pen ont ainsi été invités à exposer leurs programmes économiques au siège du syndicat patronal. Pour la première fois, le président du Medef, Pierre Gattaz, avait choisi d’inviter un candidat Front national. Marine Le Pen a été bousculée.
La tension monte entre l'Organisation des Etats américains et le Venezuela
Une réunion est prévue ce mardi 28 mars au siège de l’Organisation des Etats américains (OEA), à Washington, « pour considérer la situation du Venezuela ». Cette « session extraordinaire » a été demandée par 18 pays membres de cette organisation internationale après que son secrétaire général a notamment exigé « des élections au Venezuela dans les plus brefs délais » ou encore « la libération des prisonniers politiques dans le pays » pour éviter sa suspension. Caracas a contre-attaqué lundi, lors d’une réunion que la délégation vénézuélienne avait demandée.
France: Carlos condamné à la prison à vie pour un attentat à Paris en 1974
La justice française a condamné ce mardi à la réclusion à perpétuité le Vénézuélien Ilich Ramirez Sanchez, dit Carlos, figure du terrorisme dans les années 1970, pour un attentat à Paris en 1974 qui avait fait deux morts et 34 blessés. Incarcéré en France depuis 1994, Carlos a déjà été condamné auparavant à deux reprises à la perpétuité.