En 2016, la Sonatel a réalisé un chiffre d’affaires de 905 milliards de Cfa. Les activités du groupe ont permis de générer plus de 3 000 emplois directs et plus de 100 000 emplois indirects. Ce qui confirme le leadership du groupe Sonatel dans tous les pays implantés, nous apprend un communiqué.
MÉDIAS GAMBIENS – L’Ue et l’Unesco injectent 650 millions dans le secteur du journalisme
Dans le cadre d’un pro- gramme de gouvernance de dix millions d’euros, soit 655 millions Cfa, l’Union européenne et l’Unesco soutien- nent la Gambie dans les volets de l’accès à la justice et à la for- mation juridique, le journalisme et les médias et la gestion desfi- nances publiques. A cet effet, il sera procédé ce mercredi 22 fé- vrier à la remise d’équipements professionnels destinés aux jour- naux bénéficiaires, à l’Union de la presse gambienne et à l’uni- versité de Gambie. Faisant le diagnostic de la situa- tion des médias en général, les bailleurs ontrelevé des difficultés telles que lemanque de ressources et de compétences nécessaires pour exercer correctement. «La difficulté d’accéder à l’informa- tion et le manque d’équipement et de formations font partie des défis quotidiens auxquelsilssont confrontés » ont noté les bailleurs. Poursuivant dans les détails du projet, le communiqué informe que le projet promeut l’excellence en matière de journalisme, sou- tient du journalisme pour le dé- veloppement d’une presse libre et indépendante. « Le projet ren- force également l’égalité des genres dans les médias à travers la sélection de groupes cibles pour les activités de formation, et à travers le développement des programmes et matériels de formation. Il contribue aussi di- rectement à l’amélioration des droits de l’homme dans le pays, les médias ayant en effet le pou- voir considérable d’influencer le discours politique d’une nation, et une presse libre et ouverte étant essentielle pour une dé- mocratie saine », a lancé le com- muniqué. « Le projet journalisme et médias de ce programme de gouvernance de l’UE contribue à hauteur de 691 583 euros (l’équivalent approximativement de 35 millions de dalasi), à la réforme des médias en Gambie. Le secteur des médias est le seul à avoir les moyens de commu- nication capables d’atteindre les décideurs et le grand public. L’objectif global de ce projet est donc de contribuer à une meil- leure gouvernance démocratique à travers le renforcement de la liberté de la presse et l’amélio- ration de la qualité des informa- tions disponibles pour le public » a renseigné le communiqué du centre d’information des na- tions unies de Dakar (Cinu).
MAHAMMED BOUN ABDALLAH DIONNE S’ENGAGE
«Nous allons lever toutes les contraintes qui pèsent sur la commercialisation du riz local»
Le Premier ministre a pré- sidé hier une réunion interministérielle consacrée à la commercialisation du riz local. Cette rencontre a regroupé, autour du Gouvernement, tous les acteurs du secteur, notamment les riziculteurs, producteurs, partenaires financiers, commerçants et associations consuméristes. Le communiqué sanctionnant ladite rencontre relève, dansson proposintroductif, que Mahammed BounAbdallah Dionne a réitéré l’importance primordiale que le chef de l’État accorde au Programme national d’autosuffisance en riz (Pnar). À ce propos, il a rappelé que ce programme entrant dansle cadre de l’axe 1 du Plan Sénégal émergent (Pse), s’est fixé un objectif de 1.080.000 tonnes de riz blanc pour couvrir entièrement, à l’horizon 2017, les besoins nationaux, et réduire en même temps le déficit de la balance commerciale. Il a également salué les bonnes performances enregistrées par le Pnar qui, entre 2014 et 2016, a fait passer la production nationale de riz de 559.021 tonnes à 950.779 tonnes, soit une augmentation de l’ordre de 41% en deux ans, pendant que les importations ont chuté entre 2015 et 2016, de 989.549 tonnes à 891.068 tonnes, soit une baisse 98.481 tonnes en valeur absolue et 11% en valeur relative. INCITER LE SECTEUR PRIVE NATIONALA IN- VESTIR DANS LA TRANSFORMATION ET LE STOCKAGE La même source d’ajouter qu’à la suite d’échanges fructueux autour de mécanismes opérants et innovants, le Premier ministre a pris un certain nombre de mesures visant à lever toutes les contraintes qui pèsent sur la commercialisation du riz lo- cal. Il s’agira de mettre en place un système de monitoring dédié au Pnar notamment, pour avoir les données statistiques fiables par département, et un mécanisme d’évaluation de l’offre et de la demande de riz local. En outre, ces mesures visent à intégrer tous les riziers et les associations de producteurs dans la plateforme de commercialisation du riz sénégalais, en vue de renforcer l’espace de dialogue entre les acteurs, l’instauration d’un mécanisme de collecte du riz paddy et la prise en charge de tous les aspects liés à l’offre et à la demande. En plus de faciliter le déstockage du riz blanc entier détenus par les riziers, par l’implication des banquiers de la place, pour la prise en charge immédiate des 18.000 tonnes de riz paddy et des 6.000 tonnes de riz blanc. Il s’agira aussi de procéder au démarrage de la campagne de contre-saison en facilitant également le finan- cement de la commercialisation du riz sénégalais, par incitation du secteur privé national à in- vestir dans la transformation et le stockage. Par ces mesures, le Pm Mahammed BounAbdallah Dionne compte solder avant le 31 mars 2017 la dette due à la Caisse nationale de crédit agricole du Sénégal (Cncas), pour lui permettre de financer les prochaines campagnes rizicoles, et va mettre en place un programme de renforcement de la compétitivité du riz sénégalais, en déroulant une vaste campagne de communication portant sur sa promotion.
PS PIKINE
Les socialistes de Pikine sonnent la remobilisation. Ils ont battu le rappel des troupes à Guinaw rail Nord, pour pré- parer les élections législatives et parler de l’actualité politique nationale. La rencontre a vu la participation de tous les responsables socialistes de Pikine. Elle a été rehaussée par la présence de la présidente régionale des femmes socialistes, Aïda Sow Diawara, non moins mairesse de Golf Sud. L’Union départementale Ps de Pikine regrette profondément la situation délétère qui règne dans leur parti, orchestrée par leurs camarades «victimes de leur ambition personnelle».
AVEC ALIOU SALL…
Cheikh Mbacké Fall répond aux détracteurs d’Aliou Sall sur les investitures pour les législatives. Pour le Directeur de Cabinet du Maire de Guédiawaye, les instances du parti sont seules habilitées à investir un candidat. «Parmi les 7 instances que le parti a au niveau de Guédiawaye, les cinq se sont prononcées en faveur d’Aliou Sall», soutient-il. Il cite les cadres, les femmes, les élèves et étudiants, les enseignants, les quatre coordonnateurs des cinq communes. «Les sages et les femmes vont investir Aliou Sall samedi et dimanche prochain», précise-t-il. «Le problème de l’investiture sera réglé dès ce week end», ajoute notre interlocuteur. «Au moment où il reste six mois à l’honorable député Seydina Fall Boughazeli pour défendre certains ministres ou Dg, Aliou Sall était à côté des populations de Guédiawaye et de l’Apr», martèle M. Fall. «Boughazeli doit se ressaisir. Il ne sera pas candidat de l’Apr à Guédiawaye», croit-il savoir.
BAMBA FALL
Le Maire de la Médina est toujours en détention provisoire à la Maison d’arrêt de Rebeuss. La demande de liberté provisoire qui avait été introduite au niveau du premier cabinet d’instruction a été purement et simplement rejetée par le Doyen des juges Samba Sall. L’édile de la Médina avait été entendu, on se le rappelle, par les hommes du commissaire Albert Gomis de la Brigade des affaires générales de la Dic puis placé sous mandat de dépôt dans le cadre de l’affaire dite du saccage du siège du Parti socialiste. Il avait été envoyé au gnouf en même temps que plusieurs proches du Maire de Dakar, Khalifa Sall, dans le cadre de cette procédure qui avait été déclenchée par la Direction du Parti socialiste.
ZIK FM 1ère RADIO
L’épouse du sous-préfet recherchée pour un avortement clandestin
Les éléments du commissariat de Golf Sud sont à la recherche de la femme d’un sous-préfet exerçant à l’intérieur du pays. Elle est accusée d’avoir provoqué l’interruption volontaire de la grossesse d’une lycéenne. Les policiers ont été alertés samedi 11 février par un voisin de la fille, qui a soupçonné un avortement clandestin après avoir remarqué ses saignements. Cueillie chez elle, à Golf Sud, elle a été acheminée dans une structure sanitaire où l’Ivg est constatée.
Pressée de questions, elle passe aux aveux.
Élève en classe de terminale, la mise en cause a déclaré être tombée enceinte des œuvres de son petit ami, un élève-douanier. Elle a interrompu sa grossesse, moyennant 60 mille francs CFA, au domicile de l’épouse du sous-préfet, qui est sage-femme et domiciliée à Nord-Foire.
Cette déclaration a été confirmée par le petit ami en question. Informé de l’arrestation de sa copine, il s’est rendu de son propre chef au commissariat. Les deux tourtereaux seront déférés au parquet pour interruption volontaire de grossesse, pour la fille, et complicité, pour le jeune homme. Ils ont été relâchés et placés sous contrôle judiciaire.
L’épouse du sous-préfet, elle, a disparu dans la nature avant l’arrivée des policiers à son domicile. Elle est activement recherchée.
Me El Hadji Diouf: «Khalifa Sall est en garde à vue», Barthélemy Dias : «C’est un règlement de compte»
Venu répondre à la convocation des enquêteurs de la Division des investigations criminelles (Dic), Khalifa Sall s’est présenté à 11 heures. Mais le maire de Dakar n’a pas pu échanger avec son avocat, Me El Hadji Diouf. Ce que déplore, frustré, ce dernier.
«C’est de la persécution, de l’humiliation et la violation des droits de Khalifa Sall. Il a été enlevé pour le faire entrer manu-militari avant l’interrogatoire, avant la confrontation qui est prévue ce mercredi. Non seulement ils m’ont empêché d’accéder aux locaux de la police, (mais) ils refusé tout échange entre Khalifa Sall et moi-même son avocat», déplore-t-il.
El Hadji Diouf, face à la presse, estime que «Khalifa est pris en otage. Ils m’ont dit que ce n’est pas possible, ce qui veut dire que Khalifa Sall est gardé à vue. Ce qui est une violation du droit. La défense que je représente exprime son indignation, dénonce vigoureusement la dictature qui ne dit pas son nom», a martelé Me El Hadji Diouf peu avant l’audition de son client devant les enquêteurs de la Dic.
Barthélemy Dias : «C’est un règlement des comptes»
De son côté, Barthélémy Dias assimile cette procédure à un règlement de comptes. «Nous ne sommes pas dans une procédure de reddition des comptes mais de règlement de comptes. Et nous la dénonçons avec la dernière énergie».
Le ton dur il soutient « comme l’a stipulé Me El Hadji Diouf, Khalifa Sall ne répondra à aucune question des enquêteurs». « Quand Macky Sall décidera de parler des fonds qui lui sont alloués sous un régime dérogatoire, Khalifa Sall parlera des fonds qui lui sont alloués sous ce même régime. Quand Monsieur Moustapha Niasse décidera de parler des 500 millions qui lui sont alloués à l’Assemblée Nationale et qui sont soumis à un régime dérogatoire, Khalifa Sall parlera. Quand Ousmane Tanor Dieng, qui n’a été élu par personne, qui ne représente personne, acceptera de justifier l’utilisation de ces 500 millions FCFA de fonds, à partir de ce moment le conseil municipal de Dakar donnera mandat à Khalifa Sall pour pouvoir s’exprimer sur les 360 millions qui lui sont alloués», dit-t-il.
Par Laye Mbow(actunet.sn)
Audition de Khalifa Sall par la DIC : Mbaye Dione réclame une immunité pour les maires
L’association des maires du Sénégal apporte son soutien à Khalifa Sall. Lequel est auditionné depuis hier sur sa gestion de la caisse d’avance. La structure qui regroupe les maires en profite pour réclamer une immunité pour ses membres. Le maire de Dakar a déféré à la deuxième convocation des enquêteurs de la Brigade des affaires générales. Muni d’une pile de documents, Khalifa Sall a marché de Sandaga au palais de Justice Lat Dior où il doit faire face aux policiers sur la gestion de la caisse d’avance de la mairie de Dakar. Il a été épinglé par une mission de vérification de l’Inspection générale d’Etat. Un dossier qui ne laisse pas indifférent l’association des maires du Sénégal.
Par la voix de son vice-président, elle apporte son soutien à l’un des siens. Selon Mbaye Dione, s’il s’avère que tout a été fait dans les règles de l’art, il ne devrait pas y avoir de quoi fouetter un chat.
L’édile de Ngoundiane en a profité pour réclamer au nom des maires une immunité, car il estime que les élus locaux doivent avoir être mis dans les conditions de jouir des moyens que leur offre leur statut.