La réaction du président de Ndiambour, Gaston Mbengue ne s’est pas fait attendre. Sitôt que lui a été notifiée la décision de la Commission de discipline de la Ligue Pro, il s’est vertement attaqué à ses membres, dont il a remis en cause la neutralité dans son document de recours. Pour lui, tous les éléments du dossier n’ont pas été pris en compte, entre autres manquements constatés dans la prise en compte de la décision finale. Ambiance.
«Convenez au moins avec moi qu’une sanction doit servir d’exemple et que cet arbitre si vraiment les rapports faits sur lui ont été objectifs certainement il ne serait plus désigné pour officier des rencontres», souhaite-t-il, avant de flinguer les membres de la Commission.
«Cette Commission de discipline doit plutôt s’appeler Commission des indisciplinés et des malhonnêtes
«Je réitère ma conviction par rapport à la légèreté et le manque de fondement juridique avec lesquels ce dossier de fait de match a été instruit. Je pense, in fine, que cette Commission de discipline doit plutôt s’appeler Commission des indisciplinés et des malhonnêtes car composés de gens dont certains ne sont pas crédibles et ne croient pas en Dieu, et qui ne soucient pas de leur serment si jamais ils l’ont prêté ! Ils perdent leur temps avec moi, car je ne vis pas du football, au contraire je perds une dizaine de millions par mois. Au lieu d’encourager les présidents de club, c’est le contraire que l’on vit», déplore le président de Ndiambour avec la dernière énergie.
Dépité, dégouté, Gaston menace de rendre le tablier. Pour lui, il urge de «mettre fin à cette injustice qui s’accentue de jour en jour au détriment des équipes qui ont eu le seul tort d’opter pour le développement du football de leur localité».
Très en verve, il attaque le PV cité en référence pour présenter son recours. Dans lequel il s’attaque aussi bien au fond qu’à la forme de l’instruction du dossier. Pour lui, les événements sont réduits à un fait de match et qu’il fallait tenir compte de tous les éléments du dossier, ce qui n’a pas été fait, à l’en croire.
«L’injustice est du camp de ces arbitres tatillons et sans arguments»
«Il faut naturellement tenir compte de tous les éléments ou pièces versés au dossier. Et à notre grande surprise, contrairement à ce que vous avancez dans la procédure, nous avions envoyé une lettre explicative dans les délais (31/12/2016 voire mails de ce jour LSFP via FSF) et vous ne l’avez même pas été citée encore moins instruite. Ensuite notre lettre d’alerte du 19/12/2016, envoyée à la LSFP, à la FSF, et à la CCA, nous a donné raison car aujourd’hui les clubs sont traités en parents pauvres au profit de ces arbitres intouchables qui créent de toutes pièces des faits sans tenir compte de DIEU. Ils se sont même permis de vouloir me mettre en mal avec Amadou François Gueye (Franky) qui n’a rien à voir avec ces actes de malhonnêteté», éructe.
Gaston de regretter que personne, dans cette Commission n’ait pris en compte le fait que les dirigeants se soient investis, et mis tout en œuvre pour sauver la rencontre. Les arbitres tatillons en ont eu pour leur grade. «Pour vaincre l’injustice il faut d’abord la situer. Et elle est du camp de ces arbitres tatillons et sans arguments, que les réclamations techniques n’ébranlent pas, parce qu’ils se sentent forts et intouchables», martèle-t-il.
Séga DIALLO
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