Le Comité sénégalais des droits de l’homme (Csdh) organise depuis hier, à son siège, un atelier de finalisation du plan de développement stratégique 2017-2021 et du plan d’actions de l’observatoire des droits humains.
L’atelier dont l’objectif global est de procéder à la validation du plan stratégique 2017-2021, a été une occasion pour son président, Me Papa Sène, de souligner qu’«un manque de synergie est lourdement ressenti dans cette structure». Cela, du fait qu’il existe un «nombre colossal d’institutions jouant le même rôle que ce Comité». C’est dans ce sens, ajoute-t-il qu’«il y a un réel besoin de rehausser, redynamiser l’action du Comité Sénégalais des droits de l’homme en éradiquant les entraves gangrénant l’avancée de ce comité pour faire une élaboration de la promotion et de la protection des droits Humains au Sénégal».
Durant cette rencontre, il a été question d’étaler les problèmes que rencontre le Comité avant son instauration. «Le Comite est rétrogradé au statut B par le sous comité d’accréditation du comité international de coordination. Les changements qui ont été faits à l’institution étaient une défiance de l’Etat dans l’accompagnement par les moyens matériel, humain et financier», a-t-il souligné. Et d’ajouter : «Il faut savoir que de 2000 à 2012, le Comité sénégalais des Droits de l’Homme était dans une léthargie totale avec le départ du président Youssou Ndiaye. Le régime sortant n’avait nommé aucun président en exercice et, en 2007, le comite d’accréditation avait fait une réévaluation en faisant des recommandations au sein de ce comité pour ne pas être rétrogradé au statut B. Malheureusement, les recommandations ont été ignorées».
Par Rahmatoulahi Bouchra KEBE(Tribune)
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